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Bonjour,
L'actualité du 28 janvier

Météo :

Pluie et fortes rafales de vent (min : 8° ; max : 11°). 

Les tramways bordelais à l'épreuve du temps 🚊

Une enveloppe de 40 M€ va permettre de réaliser différentes mesures sur le réseau (crédit : Adobe Stock).

Pannes, problèmes de signalisation... Après 20 ans de bons et loyaux services, le réseau de tramways doit se sécuriser et se robustifier. Pour ce faire, 92 mesures sont étudiées par notre métropole.

Un plan à 40 M€

  • Avec 4 lignes, 139 stations et 82 km de voies, le réseau bordelais est le plus vaste de l'Hexagone, en dehors de l'Île-de-France.
  • « 20 ans après sa mise en service, l’infrastructure est plus vulnérable, il est donc nécessaire d’intervenir à plusieurs niveaux pour améliorer la continuité du service public », indique Bordeaux Métropole.
  • Ainsi, entre 2023 et 2024, le bureau Systra a réalisé un diagnostic afin d'identifier des pistes d'améliorations. Au total, 92 mesures ont été retenues et la réflexion continue sur d'autres.
  • La Métropole indique que « 19 mesures sont déjà en cours de réalisation » comme le marquage au sol des portes de trams pour améliorer la fluidité des passagers dans les stations très fréquentées.
  • Ou encore, la mise en place de valideurs de quais au niveau des 20 stations les plus complexes en termes de flux.

Ligne par ligne 

  • En 2018, les tramways ont connu 2 700 h d’interruption. 4 ans plus tard, et avec une ligne supplémentaire (la D), ce chiffre a grimpé à 3 200 h.
  • Selon le diagnostic, 65 % de ces coupures ont des causes externes (manifestations, accidents, vandalisme…), néanmoins le 2e motif d’arrêt des trams vise des problématiques d’infrastructure.
  • La ligne C est la plus touchée par ces problèmes avec 77 h d'interruption sur 366 h, en 2022.
  • « Les lignes A, et surtout B, sont particulièrement impactées par les problèmes d'Alimentation Par le Sol (APS). Quant à la ligne D, plus récente, elle enregistre moins de problématiques que les autres lignes. »
  • Parmi les mesures notables pour améliorer la qualité du réseau : des modifications d'aiguillages à l'arrêt Porte de Bourgogne. Le but ? La création de 2 nouvelles lignes de trams, les E et F, d'ici septembre prochain.

Le Barreau dévoile un nouveau dispositif d'urgence 👩🏻‍⚖

Le Barreau de Bordeaux se compose d’environ 2 100 avocats, dont 64 % de femmes (crédit : Teddy Verneuil).

Aujourd’hui à 11h, le Barreau de Bordeaux va présenter ses vœux 2025. Parmi les grandes annonces, la mise en place d’un  de téléphone unique afin de aciliter l’accès des victimes à un avocat.

Du soutien immédiat 

  • Appelé AVA (Aide Victime Avocat), ce nouveau dispositif offre « une prise en charge rapide et gratuite par téléphone », explique Madame La Bâtonnière, Caroline Laveissière.
  • Cet accompagnement concerne les affaires civiles et pénales, ainsi que les enquêtes.
  • « AVA s’adresse à toutes les victimes en situation d’urgence, par exemple dans des cas de vol avec violence ou de cyber-harcèlement. »
  • « Face à une demande croissante, ce dispositif vise à défendre les droits des personnes les plus vulnérables. »
  • À titre indicatif, cela concerne les individus relevant du Barreau de Bordeaux, soit « plus d’1 M de justiciables ».

Une victime, un avocat 

  • Effectif dès le 3 février, le numéro à composer est le 06 84 63 80 34.
  • Il sera accessible 24h/24 et 7j/7 et mobilisera 250 avocats spécialement formés pour ce nouveau dispositif. « Cette expérience est unique en France », annonce Maître Jérôme Delas, le Vice Bâtonnier.
  • Le Barreau s’attend à recevoir une dizaine d’appels par jour sur ce numéro.
  • « Nous prévoyons une montée en puissance du dispositif, puisqu’il sera diffusé chez des partenaires, comme des médecins et des pharmaciens », explique-t-il.
  • De plus, 2 dispositifs similaires seront aussi lancés avant juin afin de « faciliter l’accès à un avocat pour les mineurs et les entrepreneurs en difficulté ».
  • L'objectif ? « Prodiguer un accompagnement juridique fort. Afin de pouvoir renforcer la prévention et l’appréhension des difficultés, nous devons être saisi en amont », souligne Jérôme Delas.
  • À titre indicatif, les forces de sécurité en Gironde ont enregistré 8 534 victimes de violences intrafamiliales, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2022.

Une Bordelaise lance le 1er gel douche sans rinçage 🚿

La formulation a nécessité 2 ans de recherche et développement (crédit : Nowa Cosmetics).

Se laver sans eau, c’est la promesse de la marque bordelaise Nowa Cosmetics dont la campagne de crowdfunding débute aujourd’hui sur Ulule.

PRISE DE CONSCIENCE

  • Commerciale chez Cdiscount, Jessica Wydra a tout quitté il y a 6 mois pour lancer sa propre marque.
  • « Lors des incendies de 2022 qui ont frappé la région, ma famille et moi avons été évacués. Cette expérience traumatisante a renforcé ma prise de conscience de l'urgence de préserver nos ressources en eau », confie la Médocaine à l’Essentiel Bordeaux.
  • Elle imagine alors Nowa Cosmetics (No Water, No Waste), la 1re marque sans eau ajoutée ni rinçage qui « vise à repenser notre rapport à l’hygiène face à cette crise mondiale ».
  • Rappelons qu’une douche de 8 min consomme environ 80 litres d’eau, soit plus de 29 000 litres par an.

UNE FORMULE INNOVANTE

  • Testé dérmatologiquement et gynécologiquement, le gel douche est fabriqué en France, vegan et composé de 99 % d’ingrédients d’origine naturelle.
  • L’eau du robinet, qui compose 90 % des gels douche classiques, a été remplacée par une eau de pomme bio upcyclée, destinée à être jetée. Le packaging, lui, est en plastique à 70 % recyclé et 100 % recyclable.
  • « Écologique, nomade et non-collant, ce produit s’adresse aux voyageurs, festivaliers, sportifs, mais aussi aux citadins qui voudraient se rafraîchir en journée. »
  • À la fin de la campagne (le 28 février), au cours de laquelle Jessica Wydra vise les 100 ventes, le gel douche sera vendu en ligne au prix de 14,90 €« avant d’être, je l’espère, disponible en pharmacie ! ».

Un ciné-concert pour transmettre l'histoire 🎻

Sur scène, 71 musiciens vont jouer une partition de Patrice d’Olonne et Thibaud Perrine (crédit : Opéra de Reims).

Aujourd'hui, l'Auditorium de Bordeaux accueille un événement rare : un ciné-concert évoquant la période 1914-1945 avec le plus ancien orchestre de France, celui de la Garde républicaine.  

Allier mémoire et pédagogie

  • Comment raconter l’histoire aux jeunes générations ? C’est le vaste défi qu’a voulu relever Serge de Sampigny, réalisateur de documentaires pour France Télévisions et Arte.
  • Le 13 janvier 2023, il a ainsi créé au Grand Rex à Paris ce spectacle musical intitulé « D’une guerre l’autre, 1914-1945 », qui évoque le glissement d'une partie de la jeunesse vers la radicalité.
  • Le ciné-concert allie lecture de textes, musique classique et projections de 3 documentaires du réalisateur, dont « Verdun, ils ne passeront pas » ou « Dans la tête des SS ».
  • Cette création trouve notamment un écho supplémentaire en cette année de commémoration du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Tournée nationale

  • Après une 1re représentation à Paris, le spectacle part sillonner la France, et c’est à Reims, ville martyre de la Première Guerre mondiale, qu’il a débuté sa tournée le 8 janvier.
  • C’est également dans cette ville que fut signée la capitulation allemande le 7 mai 1945.
  • « Le spectacle s’appuie sur des images d’archives que j’ai collectées pendant plus de 20 ans, et des lettres écrites à cette période par des personnes de chaque côté du front », précise Serge de Sampigny à Sud Ouest.
  • Ces lettres nous transportent dans les yeux des adultes de la première moitié du XXe siècle et nous font part de leurs doutes comme de leurs espoirs.
  • Après Pau et Bordeaux, le ciné-concert s'en ira ensuite à Nancy. L'Auditorium propose aujourd'hui une séance réservée aux scolaires à 14h30, ainsi qu'une autre ouverte au grand public à 17h30.
  • Pour y assister, il reste encore quelques places disponibles sur la billetterie (tarif : 15 €). 

La bonne idée : Une consigne pour clés et bagages en centre-ville 🔑

Les travaux de la consigne ont été réalisés par de jeunes artisans bordelais et sa couleur a été choisie pour s'accorder avec la Belle Endormie (crédit : PH/l'Essentiel Bordeaux).

À Bordeaux, un nouveau service appelé Lucky Locker a fait son apparition pour répondre notamment à la problématique des boîtes à clés, qui essaiment sur les mobiliers urbains. 

Un concept novateur

  • Située au 82 rue de la Rousselle, la 1re consigne a ouvert le 20 décembre sous la houlette de 2 fondateurs, Charles Beyries et Paul Latournerie, âgés respectivement de 32 et 26 ans.
  • « J'ai eu l'idée du concept en février 2024 lors d'un voyage familiale à Paris. Nous devions rendre notre Airbnb à 10h pour des billets de train à 20h, ce qui n'est pas pratique lorsqu'on est chargé », explique Paul Latournerie.
  • Partant de ce constat, le jeune bordelais imagine un système de consignes 100 % automatiques pour clés et bagages. « En me renseignant, je me suis aperçu que le concept n'existait pas à Bordeaux. »

Comment ça marche 

  • Concrètement, Lucky Locker propose des casiers individuels, de différentes tailles, qui sont accessibles 7j/7 et 24h/24 sous vidéosurveillance.
  • « L'entrée du local se fait de manière autonome, via un QR code, en fournissant une adresse e-mail et un n° de téléphone valides pour déverrouiller la porte d'entrée. »
  • Pour accéder aux consignes, les propriétaires devront débourser 3 € pour la journée, 15 € pour la semaine, 45 € pour le mois ou 380 € pour l’année.
  • Le petit plus ? L'emplacement est situé proche de la Porte de la Bourgogne, accessible par les lignes de trams A, C et D mais en restant proche de la ligne B.
  • « Nous visions cette rue spécifiquement, car elle est empruntée par de nombreux touristes », souligne le cofondateur.

Les visiteurs déjà séduits

  • « Après seulement 1 mois d'ouverture, plus d'une centaine de personnes sont venus déposer leurs effets personnels dans l'un des casiers. »
  • Ce concept permet notamment une alternative plus sécurisée que les boîtes à clés. Symbole du sur-tourisme, ces boîtiers sont de plus en chassés des centre-villes, comme à Rennes, Marseille ou Florence.
  • À l'avenir, les 2 fondateurs prévoient déjà de « s'étendre sur d'autres emplacements stratégiques » à Bordeaux ou sur le sol du département. Affaire à suivre !

Revue de presse 🗞

Ce matin, La Tribune Dimanche rencontre ses lecteurs

Le 15 janvier 2025, le journal économique et financier a fêté ses 40 ans d'existence. Aujourd'hui, les équipes de La Tribune Dimanche et son président, Jean-Christophe Tortora, viennent rencontrer leurs lecteurs bordelais. Rendez-vous à la Grande Poste, au 7 rue du Palais Gallien, de 8h30 à 10h30. 

Moins de sans-abri dans les rues à Bordeaux

Jeudi dernier, 400 bénévoles et 260 agents ont participé à la Nuit de la Solidarité. Ils ont compté 392 personnes vivant sans toit, contre 466 personnes lors de l'édition 2024, informe Rue89. « Si nous constatons une diminution, la situation demeure préoccupante », a commenté le maire Pierre Hurmic. 

Nos idées sorties 💡

Hockey sur glace 🏒

Après avoir dominé Angers (2-0) et Marseille (4-6) ce week-end, les Boxers de Bordeaux affronteront les Gothiques d'Amiens ce soir à la patinoire de Mériadeck. Actuellement, 3e au classement de Ligue Magnus, les hockeyeurs bordelais sont sur une bonne lancée. Il reste encore des places disponibles pour assister au match de ce soir !

  • 20h. 

  • 95, Cour Maréchal Juin.

  • Dès 9 €. Billetterie

(Boxers de Bordeaux)

(Hot Ones)

Soirée Hot Ones 🌶️

Vous aimez les défis ? Le Délirium Café reprend le concept de la série américaine Hot Ones et vous propose une soirée pimentée. Sur place, vous pourrez commander une assiette de Chicken Corn Flakes accompagnée de sauces qui arrachent de la boutique bordelaise Sweet Pepper Shop. De quoi défier vos amis et tenter de remporter un lot !

  • Dès 20h. 

  • 30, quai Virginie Hériot.

  • Entrée libre. 

Direction de la rédaction : Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne et Dany Laforge. Rédactrice en chef : Perrine Honoré. Avec : Manon Garrigues et Pierre Zenker.

À demain !