C'est le printemps aujourd'hui et à cette occasion, la « Campagne de la haie » est lancée par France Nature Environnement (FNE).

Pourquoi c'est important

• « Les haies sont des refuges pour les oiseaux, les insectes et pour de nombreux petits mammifères », précise Perrine Dereux, coordinatrice FNE Hauts-de-France. « Elles constituent des corridors sécurisés, c'est-à-dire qu'elles facilitent les déplacements des espèces entre différents habitats. »
• Elles jouent un rôle crucial dans la protection des sols et la régulation du climat : « Elles agissent comme des barrières contre le vent et les inondations. »
• Selon FNE Hauts-de-France, notre région possède 71 526 km de haies. Néanmoins, « le Réseau Haie des Hauts-de-France fait état d'une perte nette de 1500 km par an ».

Que faire ?

• La campagne préconise « d'éviter la taille des haies entre le 15 mars et le 15 août, période de nidification des oiseaux ».
• Les agriculteurs sont invités à faire de même car les haies améliorent le rendement des cultures, en favorisant « la présence de pollinisateurs et de prédateurs naturels des ravageurs ».
• Le mieux est encore de planter des haies. Il faut privilégier les variétés locales, telles que les charme, noisetier, aubépine, sureau noir, prunellier, etc.

Dans le Nord

• Des initiatives locales, comme le programme « Plantons des haies », sont menées.
• Dans la MEL, 2 actions (ici et là) ont eu lieu au début du mois à Linselles. Elles ont permis la plantation de près d'1 km de haie bocagère, soit + de 2 000 arbustes.
• Pour en savoir + sur la campagne de la haie, un webinaire est prévu aujourd'hui. Pour s'inscrire, c'est gratuit et c'est ici.

Présenter les Hauts-de-France comme le paradis des séminaires d'entreprise décarbonés, c'est la mission que s'est fixée le salon Locaxplore qui se tient aujourd'hui à Marcq-en-Barœul.

Pourquoi ?

• Le but est de présenter notre région comme la destination de proximité idéale pour réunir ses collaborateurs, que ce soit pour des activités studieuses ou festives.
• « Dans beaucoup d'entreprises, c'est une pratique classique d'organiser un voyage pour récompenser les équipes quand elles ont rempli les objectifs », rappelle Alexandre Martinuzzi, responsable développement.
• C'est en échangeant avec des patrons que l'idée de Locaxplore est née. Alexandre Martinuzzi évoque un cas révélateur : « C'était une boîte spécialisée en RSE (c'est-à-dire qui aide les autres boîtes à améliorer leur empreinte carbone). »
• « La destination pour récompenser les salariés nécessitait de prendre l'avion et interpellés par la contradiction avec les valeurs de leur entreprise, ces salariés ont mis leur veto, en disant 'on veut du local' ! »
• « Partant de constat, on s'est dit que les Hauts-de-France avait clairement une carte à jouer dans ce tourisme d'affaires de proximité. »

Le contenu

• Toutes les richesses, situées dans un rayon de 300 km autour de Lille, sont à l'honneur sur une trentaine de stands.
• Une dizaine détaillent les destinations phares, comme le Touquet, le secteur Cœur-de-Flandres ou certaines infrastructures dans la MEL. Les autres stands présentent des sites ou des hôtels capables d'accueillir des groupes de 10 à 200 personnes.
• Tous les secteurs d'activité sont représentés, de l'hébergement touristique aux activités culturelles en passant par les sports.
• 4 000 visiteurs sont attendus, notamment des étudiants en tourisme : « Souvent, ils prennent conscience grâce au salon du potentiel touristique de leurs propre région ! »
• L'événement est organisé à la cité des échanges, à Marcq-en-Barœul, de 9h à 17h. L'entrée coûte 20 €.
• La rédaction vous fait gagner 2 entrées. Pour les remporter, écrivez-nous ici avec vos noms/prénoms, téléphone et les mots "SALON LILLE".

L'Institut Pasteur de Lille donne ce soir le coup d'envoi de la 3^e édition de l'événement, consacré durant 3 mois à la prévention en santé. Cette année, la thématique choisie est la santé environnementale. 

De quoi s'agit-il ?

• D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé environnementale « comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement ».
• « 23 % des décès dans le monde et 25 % des pathologies chroniques sont liés à des facteurs environnementaux tels que la pollution, les substances toxiques et les effets du changement climatique », rappelle l'Institut Pasteur de Lille.
• Cette tendance a été confirmée dans les Hauts-de-France par l'Enquête Littoral Souffle Air Biologie Environnement (ELISABET), dont l'objectif était de comparer la santé respiratoire des habitants de Dunkerque (exposés à une pollution d'origine industrielle importante) à celle des habitants de Lille (moins exposés à la pollution d'origine industrielle).

Ce soir

• Le coup d'envoi des Printemps de la Prév' est prévu à 18h30, au 1894, sur le Campus Pasteur Lille. C'est ouvert aux professionnels comme aux particuliers.
• Organisé par le Centre prévention santé longévité de l'Institut Pasteur, ce rdv permet de « lutter contre la précarité en santé tout en sensibilisant le plus grand nombre à l'importance de la prévention santé durable ».
• L'occasion pour le public d'en savoir plus sur le changement climatique, la pollution, les perturbateurs endocriniens, la mobilité douce ou encore la végétalisation de l'alimentation.

La discothèque prévoit 4 nuits de fête pour célébrer son arrivée dans la MEL. L'inauguration débute à 23h.

Quelle ambiance ?

• Le club se veut LGBTQI+ mais 100 % inclusif. Il entend devenir une place forte de la nuit lilloise pour les communautés de tous bords, gay et lesbienne en tête.
• Mais le club entend rassembler tous les noctambules de la MEL, quels qu'ils soient. Inclure tout le monde dans la fête est l'une des valeurs maîtresses.
• Le but est de faire de cette discothèque une « safe place », c'est-à-dire un endroit où il est possible de danser et s'amuser en toute sécurité, peu importe son genre, son apparence ou son orientation sexuelle.
• Pourquoi Slay ? Réponse du club : « 'Prépare-toi à SLAY' est une expression souvent utilisée pour encourager quelqu'un à se surpasser et à donner le meilleur de lui-même, que ce soit dans un contexte professionnel, personnel ou créatif. »

Ce qui est prévu

• Le club prévoit des libations (avec modération tout de même) de haut vol jusqu'à dimanche. Pour réserver ses billets d'entrée (10,99€ sans les consommations), c'est ici.
• Dès 23h ce soir jusqu'à 6h du matin, DJ Thib B sera aux platines avec une programmation pop, house et disco « pour te faire danser jusqu’au bout de la nuit ».
• Mêmes horaires pour vendredi, samedi et dimanche. Chaque jour (ou plutôt nuit), un DJ différent sera aux manettes. Dimanche, ça risque de secouer avec DJ Squaadri, qui proposera « un set énergique et festif ».
• Une programmation culturelle est prévue. Des shows de drag queens et autres performers seront proposés à terme.

Dans ses attributions, la MEL compte la distribution d'eau potable via 2 opérateurs, Iléo et Noréade. De ce fait, la métropole supervise l'entretien du réseau de canalisations. Tour d'horizon avec Alain Bézirard, vice-président chargé de la politique de l'eau et de l'assainissement.

Dans quel état est notre réseau ?

« Plutôt bon ! Sur les 4 400 km de réseau, on en change à peu près 1 %, soit 40 km, par an. L'âge moyen de nos canalisations est de 43 ans. Ce n'est pas si vieux car des canalisations peuvent durer jusqu'à 90 ans sans problème. » 

« Quand il y a des programmes de réhabilitation, on se concerte avec les mairies et nos collègues de la voirie. Cela permet de bien cibler les travaux à effectuer et de ne pas revenir 2 fois de suite sur la même portion. Car ça perturbe le trafic et c'est bruyant pour les voisins. »

Comment savez-vous où intervenir ?

« On a une base de données qui reprend toutes les canalisations, en listant leur âge, leur matériau, leur diamètre, le nombre de fuites depuis près de 40 ans. Cela permet d'identifier les secteurs les plus à risque. C'est en suivant ce modèle statistique qu'on identifie la centaine de chantiers de renouvellement déployés sur un an. »

Des innovations ?

« On expérimente de nouvelles techniques, qui permettent de moins 'ouvrir' les routes. Ça consiste à renforcer nos réseaux avec de la résine, pour une durée de vie de 50 ans sans problème derrière. Au lieu de faire un gros trou dans la chaussée, on fait un trou minuscule tous les 100 m, c'est moins envahissant et moins polluant. »

« Notre priorité, c'est économiser l'eau, en trouvant les fuites le plus vite possible. Pour ce faire, nous avons des 'oreilles d'or', des sondes utilisées par les agents qui permettent d'écouter le réseau et de repérer le bruit spécifique que fait une fuite, dans un rayon de 250 m. »