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Bonjour,
L'actualité du 28 janvier

Météo :

Temps nuageux avec quelques averses (min : 7° ; max : 11°).

Trafic :

Le funiculaire F1 ne circulera plus à partir de 22h. Les tunnels Brotteaux-Servient et Vivier-Merle seront fermés de 20h à 6h. 

Deux nouveaux réacteurs nucléaires près de Lyon ? ⚡️

Située à une trentaine de kilomètres de Lyon, les 2 nouveaux EPR2 pourraient couvrir 40 % de la consommation électrique de la région (crédit : EDF).

Un débat public démarre ce mardi et durera jusqu’au 15 mai autour du projet d’EDF et de RTE de construire des réacteurs nucléaires de nouvelle génération à proximité de la centrale du Bugey

Les grandes lignes

  • Ce projet d’ampleur prévu à 35 km de Lyon s’inscrit dans un programme national comportant la construction de 6 EPR2, pour une mise en service prévue à l’horizon 2035. Il découle de l’annonce en 2022 d’Emmanuel Macron qui voulait relancer la filière nucléaire française afin de répondre à la demande croissante d’électricité bas-carbone.
  • Implantée à proximité du site du Bugey et de ses 4 réacteurs de 900 MW, cette paire d’EPR2 pourrait doubler la production existante et couvrir 40 % de la consommation électrique de la région. Le coût est estimé à 15,3 Mds€.
  • « C’est le 1ᵉʳ projet d’EPR2 qui se situe en bord de fleuve et non pas en bord de mer », précise David Chevallier, président du débat public installé dans le 3ᵉ arrondissement. « Cela induit donc des installations spécifiques qui auront un impact sur les enjeux locaux et nationaux », poursuit-il.

Ce qui est prévu

  • Ce grand temps d’information et d'échanges est organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP). Son président, Marc Papinutti, insiste : cette autorité administrative est « un organe indépendant et neutre ». Un rappel utile pour un sujet qui divise tant les Français.
  • 8 réunions publiques auront lieu dans la région afin d’informer, de recueillir des avis et d’émettre des recommandations avant de tracer les 1ʳᵉˢ lignes du projet . En revanche, « il ne s’agit pas d’un référendum poursuit notre interlocuteur, mais d’une photographie de l’opinion générale ». L’agenda des rencontres est à retrouver ici.
  • Il est également possible de poser des questions sur le site officiel de la CNDP, par mail ou par courrier au 27 rue Maurice-Flandin (Lyon 3ᵉ). Le 20 février, Vaulx-en-Velin accueillera un « forum du public », le temps fort du débat. De nombreux acteurs (collectivités, associations, et institutions) seront présents.
  • Le compte-rendu final de ce débat public est attendu pour le 15 juillet 2025.

Lutter contre les chenilles processionnaires 🐛

Avec le réchauffement climatique, les chenilles descendent de plus en plus tôt des arbres (crédit : Adobe Stock).

Les agents de Villeurbanne entament aujourd'hui l’élimination de ces nuisibles. À l’approche du printemps, c’est toute la métropole qui se prépare.

Le contexte

  • Les chenilles processionnaires, reconnaissables à leur mode de déplacement en file indienne, sont les larves d’un papillon de nuit. Elles colonisent surtout les pins et cèdres, dont elles dévorent les aiguilles.
  • « Le danger vient de leurs poils urticants », nous explique l'Observatoire des chenilles processionnaires. « Ils se détachent facilement et provoquent des irritations cutanées, des problèmes respiratoires et des allergies graves », poursuivent les co-créateurs de Chenille-Risque.info.
  • Avec le réchauffement climatique, « les interventions doivent désormais commencer plus tôt en hiver ». Après avoir constitué leur nid à l’automne, les chenilles descendent des arbres dès février ou mars, « ce qui réduit la fenêtre d’action ».

Ce qui compte

  • En France, il revient aux communes d’agir. Aujourd’hui, Villeurbanne mobilise ses agents pour retirer les nids, notamment dans les cimetières municipaux où les pins sont nombreux. Armés d’échenilloirs et de nacelles, ils incinèrent les cocons pour éviter leur propagation.
  • Du côté de Lyon, on complète cette lutte mécanique avec l’installation de nichoirs à mésanges, prédateurs naturels capables de consommer jusqu’à 500 chenilles par jour.
  • Dans d’autres communes de la métropole, des pièges à phéromones permettent de cibler les interventions, surtout dans les lieux sensibles comme les écoles et les parcs.

Ce qu’il faut savoir

  • Les poils des chenilles peuvent être dispersés par le vent. Ils causent des éruptions douloureuses chez l’humain et des lésions graves chez les animaux, en particulier les chiens.
  • En cas de symptômes dépassant la simple démangeaison (vertigesvomissements et ingestion pour les animaux), il est conseillé de consulter un médecin ou un vétérinaire.
  • Pour prévenir les risques, il est possible de signaler tout cocon en contactant sa commune ou en remplissant un formulaire en ligne (ici pour Villeurbanne, sur Toodego pour le reste de la métropole).

L'amour sous toutes ses formes 💘

Tableaux, sculptures ou sérigraphies : l'amour convient à toutes les œuvres (crédit : Galerie Deza).

À l’approche de la Saint-Valentin, la Galerie Deza ouvre ses portes sur une exposition qui met à l'honneur des œuvres évoquant l'amour.

Le concept

  • Ce mardi, la galerie de la rue Thomassin, située au cœur de la Presqu'île, inaugure « L'art d'aimer », une exposition collective qui durera jusqu'au 15 février. Conçue spécialement pour la période des amoureux, cette initiative réunit des artistes locaux et internationaux.
  • Tableaux, sculptures, sérigraphies ou encore livres d'art, toutes les œuvres exposées explorent les thèmes universels de l'amour : la passion, la tendresse, mais aussi des formes plus abstraites ou symboliques.
  • Pour les amateurs d'art comme pour les curieux, cette exposition est une invitation à découvrir des créations uniques dans un cadre intimiste.

Mais aussi

  • Au-delà de la contemplation, « L’art d’aimer » propose une idée originale : faire de l'art un cadeau. La Galerie Deza souhaite inciter les visiteurs à penser différemment leurs présents pour la Saint-Valentin en choisissant « une œuvre qui traversera le temps ».
  • Offrir une pièce d’art, c’est « témoigner de ses sentiments » et exprimer un « message porteur de sens », souligne l’équipe de la galerie.
  • Avec des prix variés, la galerie veut rendre cette expérience accessible au plus grand nombre. Une manière de rappeler que l'art, au-delà d'être un plaisir esthétique, peut être un vecteur de lien et de souvenir.

Infos pratiques : 7 rue Thomassin (Lyon 2ᵉ), du mardi au samedi de 11h à 19h jusqu’au 15 février. Entrée libre.

Les sciences de la montagne 🏔️

L'un des 10 documentaires projetés est consacré au mode de vie peu ordinaire des singes des neiges du Japon (crédit : Adobe : Stock).

Ce mardi, l’École nationale supérieure de Lyon accueille un festival qui allie aventures montagnardes et explorations scientifiques.

Les bases

  • Depuis leur création en 2014, les Rencontres Montagnes et Sciences gagnent en popularité auprès des passionnés de nature et de science.
  • Organisé par l’association Montagnes et Sciences, en partenariat avec le CNRS et l’ENS, l'événement vise à rendre la science accessible tout en valorisant les territoires d’altitude qui abondent dans notre région.
  • La 11ᵉ édition met à l’honneur les dernières avancées scientifiques et les enjeux environnementaux à travers des projections et des discussions.

Le programme

  • Ces rencontres ont lieu à l’amphithéâtre Mérieux de l’École. La journée commence par des projections pour le jeune public, de 9h30 à 16h, avant de s’ouvrir à tous le soir, à partir de 19h.
  • Parmi les 10 films présentés (dont 5 en première projection), Saru, une histoire de transmission culturelle explore les comportements des singes des neiges au Japon, tandis que Ma vie de flocon nous plonge dans l’étude des neiges polaires et alpines.
  • Des scientifiques locaux, comme Olivier Champagne (hydro-climatologue) et Cédric Girard-Buttoz (primatologue), animeront les discussions à l’issue des projections. Programme complet ici.

À propos

  • L’association Montagnes et Sciences ne se limite pas à ce festival. Elle organise régulièrement des actions de vulgarisation et de sensibilisation comme des randonnées scientifiques.
  • En février, elle propose une échappée accessible « Sur la trace des loups » dans les Écrins, permettant aux participants de découvrir les traces de ces prédateurs et les méthodes de suivi écologique. Inscription ici (40 €/adulte, 25 €/enfant).

Infos pratiques : Festival tout public à partir de 19h. Accès via la place de l’École (Lyon 7ᵉ). Participation libre entre 5 € et 15 €. Billetterie sur place. Bande d’annonce.

L’entretien : « Le handicap reste la première discrimination en France » 🧑‍🦽

Laurent Bosetti, adjoint au handicap, dresse le bilan de la politique municipale en marge des 20 ans de la loi handicap (crédit : Ville de Lyon).

La Ville organise ce matin une rencontre entre des représentants du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) et le publicLaurent Bosetti, adjoint au maire en charge du handicap, revient sur les enjeux de cet événement.

Quel est l’objectif de cette rencontre ?

« Nous sommes honorés d’accueillir cette étape de la consultation nationale menée par le CNCPH (à 10h, inscription ici dans la limite des places disponibles). »

« L’objectif est de faire un bilan des 20 ans de la loi de 2005 sur le handicap : a-t-elle tenu ses promesses ? Faut-il aller plus loin ? »

« À Lyon, il nous semblait crucial de donner la parole aux personnes concernées pour évaluer ce qui fonctionne et ce qui reste à faire. C’est aussi une opportunité pour dégager des perspectives et, pourquoi pas, poser les bases d’une nouvelle loi. »

Quel est votre constat sur l’accessibilité ?

« La France accuse un retard préoccupant en matière d’égalité des droits. Le handicap reste la 1ʳᵉ forme discrimination dans notre pays. Si les lois existent, leur application reste largement insuffisante. »

« Ce constat est unanime, partagé par beaucoup associations. Je le partage également, au nom de la collectivité que je représente. »

« À Lyon, nous faisons tout pour avancer, mais nous savons que nous ne sommes pas encore exemplaires. »

Le « plan handicap » de Lyon est-il à la hauteur des attentes ?

« Ce plan, adopté en 2023, place l’accessibilité des bâtiments publics au cœur de nos priorités. Notre objectif est d’atteindre 50 % d’accessibilité d'ici à 2026 contre 11 % au début du mandat, et d’atteindre 100 % au suivant. »

« Mais soyons lucides : malgré cette politique volontariste, nous ne respectons pas encore les délais réglementaires. »

« Ce retard illustre une problématique nationale que Lyon partage avec de nombreuses villes. Il est temps de changer d’échelle. »

Revue de presse 🗞

La France triomphe au Bocuse d'Or

Paul Marcon, avec l'équipe de France, remporte le Bocuse d’Or 2025, 30 ans après la victoire de son père. Le Danemark et la Suède complètent le podium. La Française Camille Pigot est désignée meilleure commis de cuisine. Revivez la soirée sur Le Progrès.

Forte hausse du chômage

Le chômage a augmenté de 5,6 % au 4ᵉ trimestre 2024 dans le Rhône, touchant 84 260 personnes en catégorie A. Une hausse supérieure à la moyenne régionale (+ 4,5 %). Au total, 149 640 demandeurs d’emploi sont recensés dans le département. Les détails sur Lyon Capitale.

Nos idées sorties 💡

Deux violes en dialogue

La Chapelle de L’Antiquaille accueille un récital intimiste ce soir. Dans Karambolage, le duo Les Fâcheuses, formé de 2 violoncellistes passionnées, explore les différences et les similitudes entre les approches françaises et berlinoises du baroque à travers des œuvres de Couperin, Sainte-Colombe et Schaffrath.

  • 20h30.

  • 49 montée Barthélémy, Lyon 5ᵉ.

  • 20,50 €. Billetterie.

(Adobe Stock)

(La Petite Manhattan)

Malik Bentalha de retour

Après 4 ans d'absence, Malik Bentalha revient demain à la Halle Tony Garnier avec Nouveau Monde, un seul-en-scène où il mêle humour et sincérité. Entre autodérision et observations sociétales, il explore avec brio ses échecs passés et aborde des thèmes intimes et actuels.

  • 20h, demain.

  • Place Mérieux, Lyon 7ᵉ.

  • 47 €. Billetterie.

Direction de la rédaction : Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne et Dany Laforge. Rédacteur en chef : Léo Mourgeon. Avec : Lucas Martin-Brodzicki.

À demain !