Après 45 ans de bons et loyaux services, les petits tickets en papier de la Semitan "Edmonson" disparaissent à partir d'aujourd'hui, ils vont être remplacés par des cartes sans contact. 

La toile de fond

• Le petit bout de carton en papier vert et blanc jetable permettant d'emprunter les transports en commun va désormais appartenir au patrimoine nantais.
• Nantes Métropole a fait le choix de moderniser et d'harmoniser son parc de distributeurs implantés dans les stations de tramway, busway et navibus pour offrir la même qualité de services à ses habitants.
• Elle investit dans 132 automates plus performants, dotés d’un écran tactile, grâce auxquels le paiement sans contact sera possible et le rendu-monnaie facilité.
• Une vingtaine d'appareils va être installée dans des endroits fréquentés (Commerce, Gare et Haluchère) avec une mise en service ce jour. Le déploiement se fera progressivement, jusqu'à fin septembre.
• Le coût de l'opération s'élève à 7 M€. 

En pratique

• Dès aujourd'hui, les 2 styles de billets vont cohabiter. Les vieux tickets en papier à usage unique ne seront plus acceptés à partir d'octobre 2025.
• Il sera possible de les échanger jusqu'à fin juillet 2026 auprès de l'Espace Mobilité et dans les relais Naolib. Les oblitérateurs vont également être retirés des rames.
• Gratuites, les cartes, estampillées Naolib, sont rechargeables et réutilisables (avec une durée de vie de près de 33 mois).
• Elles sont déclinées en différentes couleurs en fonction de la prestation choisie : trajet 1h, 24h, pour la navette aéroport. Les tarifs demeurent inchangés.  

Entre les lignes

• La fin du titre jetable répond au déclin progressif de l’achat de tickets papier via les distributeurs. Depuis 10 ans, ce canal décline au profit de la dématérialisation.
• En 2024, 3,5 M de tickets ont été vendus, soit une baisse de 12 % par rapport à l’année précédente.
• Cette suppression va de pair avec la difficulté pour les faire imprimer, 1 seule entreprise en Europe ayant la capacité de les fabriquer.

Les Journées Marteau reviennent aujourd'hui, jusqu'à dimanche, en terre nantaise pour leur 19^e édition. Si vous pensez détenir des petits trésors chez vous, c'est le moment de les faire estimer à leur juste prix. 

Le concept

• Créé en 2005 à l'initiative du SYMEV (Syndicat national des Maisons de Ventes volontaires), ce rendez-vous sert de lien entre le grand public et l'univers souvent perçu comme fermé et mystérieux des enchères, qui existent depuis l'Antiquité.
• Il permet également de faire découvrir les coulisses des ventes et de faire connaître le métier de commissaire-priseur et son savoir-faire. Une profession qui nécessite passion et curiosité.
• Expositions, ateliers, expertises gratuites… Une centaine d’événements pédagogiques et ludiques est prévue dans plusieurs villes de France. 

Qui joue le jeu

• À Nantes, les maisons Salorges et Millon proposent des journées d'expertises gratuites et confidentielles sur rendez-vous pour bénéficier de l'œil avisé d'experts sur vos objets rares, anciens ou insolites.  
• Elles débutent aujourd'hui de 10h à 12h avec la gemmologue Anne Pellerin, pour une estimation de vos bijoux et accessoires de mode. Dimanche, c'est le commissaire-priseur Paul-Marie Musnier qui déterminera la valeur de vos biens au 1 rue Camille Berruyer.
• Ce jeudi, Salorges enchères dévoile dans ses locaux une exposition sur le thème des cabinets de curiosités, suivie d'une conférence à 18h.
• Depuis ses 13 hôtels des ventes, parmi lesquels Couton-Veyrac-Jamault-Hirn à Nantes, le groupe Ivoire lance la 2^e édition de l’Ivoire Live Tour, seule vente aux enchères en France tenue en multiplex en direct, mercredi à 18 h.

Zoom sur

• Samedi, l'hôtel des ventes de Nantes (24 rue du  Marché Commun) accueille à 14h une vente aux enchères consacrée à la haute couture, maroquinerie, horlogerie et accessoires.
• La veille de 17h à 19h, une exposition publique est prévue pour découvrir les pièces raffinées de maisons prestigieuses (Dior, Chanel, Hermès...).

La nouvelle infrastructure ouvre partiellement ce jour avec la mise en service de 15 quais. 

Ce qu'il faut savoir

• Construit à l’est du parvis sud, directement connecté au sous-sol de la gare SNCF, le pôle d’échange multimodal (PEM) Gare sud réunit dans un même bâtiment, un parking vélo sécurisé de 1216 places sur 2 niveaux, le plus grand à ce jour en France, une cour de taxis, des agences de location de voitures, la nouvelle gare routière et ses services.
• Il marque une étape supplémentaire dans la transformation de la gare de Nantes, après la création de sa mezzanine et le réaménagement des parvis nord et sud.
• Le coût de l'opération s'élève à 18,7 M€.

Concrètement

• La nouvelle gare routière se situe au rez-de-chaussée du pôle d’échange multimodal (PEM).
• Elle accueille les lignes régionales Aléop, et d’ici la fin de l’année, les compagnies d’autocars privés low-cost ou bien encore la navette de la Semitan conduisant à l’aéroport Nantes Atlantique.
• Elle dispose également d’un hall d’accueil pour les usagers (information, achat de titres, attente, transit, sanitaires, etc.), de bureaux d’exploitation et d’espaces dédiés aux salariés. 5 guichets et un accueil physique des voyageurs sont prévus en octobre 2025.

Les enjeux

• L’arrivée de ce pôle d’échange multimodal vise à simplifier les connexions entre les différentes mobilités : trains, tram au nord de la gare, bus au sud, cars régionaux, circulations vélo et piétonnes, taxis et voitures de location…
• Ce nouveau hub pour les transports a pour objectif de faciliter les déplacements des habitants de la métropole et tous les usagers du site.

Icilundi, le réseau d'espaces consacrés à l'innovation organise à partir d'aujourd'hui la 2^e édition de sa semaine consacrée au bien-être au travail. Les animations se déroulent au sein de son lieu totem, le Palace, à Nantes. 

Pourquoi c'est important

• Alors que 83 % des salariés considèrent la Qualité de Vie au Travail (QVT) comme une priorité, seulement 60 % estiment que leur entreprise s’engage réellement sur ce sujet, selon une étude de 2024 de Liaisons Sociales.
• « Avec la crise sanitaire, l'essor du télétravail qui fragmente les relations, nous nous trouvons dans un changement d'usage du travail. C'est d'autant plus vrai dans l'écosystème des start-up et de la tech », constate Quitterie Bourrut Lacouture, directrice générale d'Icilundi.
• « Pourtant, offrir de bonnes conditions dans l'environnement professionnel favorise la motivation, la fidélisation et la performance des employés. »
• C'est dans cette perspective que les équipes et partenaires d'Icilundi se mobilisent pour offrir des activités gratuites ouvertes à tous et permettre d'expérimenter une autre façon de travailler. « La semaine s'articule autour de 3 axes : convivialité, bien-être et apprentissage. »

Au programme

• Conférences, séances sportives, afterworks, ateliers de relaxation vont donc rythmer ces 5 jours. Soit une quinzaine d'événements pour prendre soin de soi, se former, ou partager un petit-déjeuner.
• « La Very Good Week débute ce jour avec l'ouverture de nos 5 espaces de coworking avec un accueil gourmand et des chouquettes à déguster autour d'un café. Cela nous permet aussi de gagner en visibilité. »
• Demain, à 18h45, enfilez vos baskets pour une séance de running avec le studio Bolder, sur l'île de Nantes. Parmi les autres propositions à découvrir figurent un atelier sur la santé mentale ce mercredi, du power yoga jeudi ou encore du pilates vendredi. Retrouvez le programme ici. 

Le guitariste-compositeur revient avec son nouvel album Larmes au poing, enregistré entre Astaffort et Nantes. Il se produira sur la scène de la Bouche d'Air ce jeudi à 20h30. 

Un amoureux de la langue française

Originaire de la Sarthe, le quarantenaire est tombé très jeune dans le chaudron musical. « J'ai baigné dans cet univers, avec une grand-mère qui donnait des cours d'éducation artistique. J'ai commencé à pratiquer le chant grégorien à 6 ans, puis j'ai découvert le rock avec les Beatles à l'âge de 10 ans. »

Sous l'influence d'un ami de la famille, il se tourne vers la chanson indépendante française des années 1970 et la poésie avec David McNeil et Michel Tonnerre, ou encore Serge Gainsbourg comme sources d'inspiration. 

Cet amoureux des mots effectue des études littéraires. « Je lisais des auteurs qui parlent d'évasion et de liberté, à l'instar de Jack Kerouac, de Camus et de Céline, mais aussi de Cécile Coulon ou Denis Péan. Ils m'ont nourri dans l'écriture et la construction de mes chansons, cela m'a permis de raconter des histoires de façon poétique. »

D'éducateur à chanteur

Si la musique le guide au fil de son parcours, il n'en fait pas son métier immédiatement. Et se dirige vers la profession d'éducateur spécialisé. « Face à des situations complexes, je me suis rendu compte que je ne pouvais plus aider. »

Il monte alors des ateliers pédagogiques avec des réfugiés mais aussi des jeunes. « La chanson, vectrice d'émotions, permet de faire communauté. »

Un single dédié à Nantes

Ces multiples expériences professionnelles et personnelles ont contribué à la genèse de Larmes au poing, dans lequel le chanteur se livre de manière sincère en 10 morceaux, composés avec la complicité de l'équipe de Francis Cabrel. « Chacun est un éclat de vie, c'est un album sombre, qui retrace 6 années de galères. »

En toile de fond, la Cité des Ducs qui lui inspire son 1^er single Nantes sur un clip en noir et blanc. « J'y suis installé depuis 4 ans, elle me fascine tout autant qu'elle me répulse. C'est une ville de paradoxes, à la fois accueillante mais avec ses zones d'ombre, son béton, la violence du monde urbain. »

Jeu concours : l'Essentiel Nantes vous fait gagner 2X2 places par tirage au sort. Pour participer, écrivez-nous ici avant 12h avec vos nom/prénom, téléphone et le mot « Chéenne » en objet.