L’association créée en 2021 promeut la coopération citoyenne. Une réunion d’information à destination des seniors est organisée aujourd’hui pour présenter le concept.

De quoi parle-t-on ?

• •Charly’s Family est une association niçoise qui permet de mettre à disposition des seniors des solutions de déplacement afin de maintenir l’activité.
• •Des sorties thématiques sont ainsi proposées aux adhérents en petit groupe de 4 personnes. Ils sont accompagnés par un “pilote” bénévole qui participe aussi aux animations gratuitement avec pour contrepartie le covoiturage du groupe.
• •Une idée simple qui permet de repousser certaines limites.

En pratique

• •« Je suis kiné de profession et je voulais agir pour lutter contre l’isolement des personnes âgées qui peuvent avoir tendance à se renfermer chez eux de peur de se déplacer seules, soit par leur condition physique, soit  par une sensation d’insécurité », explique Jérôme Martin, président bénévole de l’association.
• •À ce jour, 70 membres sont recensés, mais les demandes sont en augmentation.
• •« Après une inscription à l’une de nos activités, dont le prix est variable de 5 à 120 €, un “pilote” vient chercher la personne chez elle et la ramène directement. »
• •Si les conducteurs sont défrayés, c’est surtout pour promouvoir le lien social et contribuer à une bonne action qu'ils se portent volontaires.
• •« Il n’y a pas de limite d’âge pour être pilote, il n’y a que des limites d’envie. Nous accueillons toujours positivement ceux qui souhaitent s’investir pour une bonne cause », conclut Jérôme Martin.

S'y rendre : 14h à 15h30, à l'Office Municipal Niçois des Seniors, 19 rue Gioffredo à Nice. Inscription au 04 89 04 65 03.

Il y a 104 ans, la demeure Belle Époque située sur la Promenade des Anglais devenait un musée. Le 1^er consacré à l'art et l'histoire à Nice.

À l'origine

• •En 1898, Victor Masséna, prince d’Essling et petit-fils du Maréchal d’Empire André Masséna, rase 2 maisons de la bourgeoisie russe pour édifier la Villa Masséna.
• •Une somptueuse demeure dont les jardins sont dessinés par le maître paysagiste de son temps Édouard André.
• •« La guerre fait rage et la famille Masséna n’a pas de descendant. La préoccupation du devenir de la villa s’impose et, en 1919, elle est donnée à la ville de Nice », rembobine Jean-Pierre Barbero, directeur du Musée.

Entre les lignes

• •À cette époque, Nice manque de musée. Depuis 1846, il n’existe que le muséum d’histoire naturelle.
• •« Dès 1919, les soldats sont de retour du front et célébrés. La ville se sert de la villa comme salon officiel de réception. Aucune transformation n’a été apportée au lieu puisqu’il s’agissait d’une condition du don », poursuit le directeur du musée.
• •La volonté de créer un 1^er musée d’art est forte, mais se pose alors la question : quelles œuvres exposer ?
• •« À cette époque heureusement, par son histoire de capitale de l’hivernage, de nombreux mécènes, aristocrates et têtes couronnées sont à Nice. Beaucoup vont contribuer aux 1^res collections d’un musée inauguré le 28 janvier 1921 », rappelle Jean-Pierre Barbero.
• •La plus grande collection d’armes et armures de l’époque se trouve ainsi à Nice avec l’épée de Jeanne d’Arc ou encore celle de Garibaldi. Puis des peintres du XIX^e comme Mossa ou Costa.

Aujourd'hui

• •Depuis 2006, le projet scientifique du musée est d’évoquer l'histoire de la Riviera de la Côte d’Azur, entre 1760 et 1939. Soit la période retenue par l’Unesco pour classer Nice au patrimoine mondial.
• •La Villa Masséna est inscrite aux Monuments historiques depuis 1975 et le musée rassemble dans ses collections 18 000 œuvres.
• •L’exposition temporaire « Nice, ma ville, mon quartier », est à découvrir jusqu’au 2 mars.
• •Tout en restant le témoin intact de ce qu’est une villa bourgeoise de fin XIX^e, ce 1^er musée d’art de Nice ne cesse de faire le trait d’union entre le passé et le présent.

La ville de Nice lance un appel à candidature pour intégrer à la rentrée le programme culturel des 149 écoles publiques.

Le concept

• •Il est proposé aux artistes et associations qui interviennent dans le monde de la culture de participer jusqu’au 14 février à l’appel à projet de l’opération « Nice 100 % Culture à l’Ecole ».
• •Ce programme mis en place par la Ville, en lien avec les ministères de l'Éducation nationale et de la Culture, permet de promouvoir les activités culturelles dans le temps scolaire.
• •Théâtre, écriture, littérature, musique, peinture, devoir de mémoire… Vous pouvez apporter votre contribution afin d’éveiller nos petites têtes blondes. Pendant l’année scolaire 2025-2026, ce sont 29 020 élèves de 1 356 classes qui bénéficieront ainsi de ce plan.
• •Vous avez jusqu’au 14 février minuit pour déposer votre dossier sur cette plateforme.
• •La sélection se fera courant mars avant que les directeurs d'école et enseignants, ensuite, ne choisissent via une plateforme les projets artistiques qu'ils souhaitent accueillir à la rentrée. 

Comment ça marche

• •Les candidats sont sélectionnés pour leur parcours professionnel dans le monde de l’art et le projet pédagogique qu’ils souhaitent mettre en place avec une ou plusieurs classes.
• •La Ville soutient financièrement cette action qui consiste à délivrer 12 h de formation par classe dans un délai de 6 semaines maximum.
• •« Il y a la possibilité d’être en résidence d’artiste, ce qui permet une implication artistique encore plus forte dont le but est à la fois de transmettre, mais également d’apprendre au contact du monde scolaire », résume la dessinatrice aux multiples talents Sylvie T, qui intervient depuis 2021 dans le cadre de cet appel à projet.
• •« L’objectif est d’éveiller les enfants à la culture. C’est un levier créatif intéressant, mais également un soutien financier non négligeable à notre activité. C’est 100 % gagnant pour tout le monde », poursuit-elle.
• •« La culture permet d'apaiser la société et permet d'ouvrir les esprits des élèves. Le but est qu'ils découvrent tous les champs de la culture avec des thématiques et artistes différents tout au long de leur scolarité », explique Jean-Luc Gagliolo, adjoint en charge de l'éducation.
• •Le budget pour cette opération culturelle est d'environ 1 M€ pour près de 130 intervenants en moyenne.

Aujourd’hui, l’auteur de polars Bernard Deloupy vous donne les clés pour vous lancer dans l'écriture.

De quoi s'agit-il ?

• •Rendez-vous ce soir au Vestiaire à Mot, la librairie sportive du quartier Libération pour un atelier d’écriture.
• •L’auteur n’est autre que Bernard Deloupy. Vous pouvez vous inscrire ici et le rejoindre à 19h pour apprendre à coucher sur le papier vos histoires.
• •« J’ai toujours regretté de ne pas avoir eu la chance, à mon époque, de bénéficier de cours pour apprendre à écrire un livre », assure Bernard Deloupy qui va sortir prochainement son 18^e livre.
• •« Les conseils sont précieux et ils peuvent être extrêmement simples. Un ami journaliste, Jacques Gantié, m’avait par exemple expliqué qu’il fallait réduire le nombre d'adverbes. En une phrase, il m’avait apporté beaucoup », confie-t-il avec le recul.

Pour qui ?

• •Spécialiste du polar dont les histoires se déroulent souvent sur la Côte d’Azur à Nice, l'écrivain a publié La Bible de l’apprenti auteur aux éditions Armand Colin.
• •« C’est en m’appuyant sur ce livre que l’atelier se déroule, avec une partie théorique et technique pour poser les bases, mais aussi ensuite une partie pratique pour progresser de manière ludique et rythmée », explique-t-il.
• •Dans ses cours qui peuvent se suivre en présentiel, mais aussi parfois à distance, l’objectif est de donner les clés pour libérer l’écriture.
• •« Le plus petit a 12 ans et la plus âgée à 77 ans, c’est un rendez-vous intergénérationnel à la portée de tous. Il n’y a pas besoin d’être expert », assure celui qui aime enseigner.
• •Les personnes qui souhaitent s’investir à l’année peuvent espérer voir leurs histoires être publiées dans un recueil de textes et ainsi être présentes au salon du livre de Nice. « On bascule alors de l’autre côté du miroir. C’est une belle réussite de les accompagner », conclut-il.

Elles ne sont pas plus de 10 en France et, à Vence, on n’est peu fier d’en avoir monté une. Ces espaces dédiés à l’outillage permettent aux bricoleurs de s'équiper sans acheter. 

Le principe

• •Besoin de poser des étagères ? De nettoyer la terrasse ? De réparer le vélo du petit dernier ? Sans outil adapté, c’est un peu compliqué. En acheter un pour ne l’utiliser que très peu, c’est dommage. Puis, ce n’est pas toujours abordable…
• •Les bricothèques naissent de ce souci de mettre à disposition les bons équipements à un prix modique et sous forme de location. « On est à 50 centimes par jour pour les outils à main et à 2 € pour les électriques », explique Alain sur le site de Vence.
• •Du cutter au karcher, en passant par la ponceuse ou la perceuse, le local inauguré mi-septembre - après plusieurs mois de rénovation - possède “au moins 140 outils différents”, comme le précise le bénévole de Vie Initiatives Environnement.

Y’a qui derrière ?

• •Une équipe de 8 à 10 personnes bichonne le projet initié par Laurence Thiébaut, présidente de l’association. En partenariat avec le Secours Populaire, qui prête le local et qui planche, depuis, sur la possibilité de monter des bricothèques sur chacune de ses antennes !
• •Alain poursuit : « C’est un concept enthousiasmant. » Les bénévoles sont si investis qu’ils ont financé des outils sur leurs fonds propres. « Brico Dépôt nous a soutenus en nous faisant de sacrés prix. » Ils récupèrent pas mal également et réparent sur place.
• •Depuis septembre, les rangs de Vie Initiative Environnement se sont étoffés. Ils sont aujourd’hui environ 70 à suivre le mouvement et à aller dans le sens de l’économie circulaire et de la protection de l’environnement. 

Y aller : lundi et vendredi de 17 à 19h et samedi de 10 à 12h, place Jean-Moulin. Il faut être adhérent de l’association (10 €) et laisser une caution.