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Bonjour,
L'actualité du 2 juin

Météo :

Les formations brumeuses matinales laissent place à un ciel partiellement nuageux (Min : 10° ; Max : 21°).

Trafic :

Sur l'avenue du Général Patton, il est interdit de circuler entre le boulevard d’Armorique et la rue François Duine jusqu'au 31 octobre. Sur la rue de Châtillon, la circulation est interdite entre les rues de Quineleu et Ginguené jusqu'au 27 juin. Enfin, l'allée Pierre de Coubertin est fermée à la circulation jusqu'au 30 juillet, entre l’avenue Georges Graff et la rue de Belgique.

Plan climat : donnez votre avis 🌡️

Repenser les modes de déplacement est un des grands axes du PCAET (Crédit : Arnaud Loubry / Rennes Ville & Métropole).

Durant un mois, une consultation citoyenne est organisée pour recueillir votre opinion sur les ambitions de ce document.

On rembobine

  • Entamée en 2023, la révision du Plan climat air énergie territorial (PCAET) de Rennes Métropole se poursuit.
  • Un premier temps de concertation s'est déroulé au printemps 2024 impliquant 50 habitants de la métropole rennaise.
  • Leurs pistes de réflexion ont nourri une seconde concertation, plus large, organisée auprès de l'ensemble de la population de la métropole rennaise, du 16 septembre au 20 octobre 2024.
  • Enfin, la nouvelle version du PCAET, couvrant la période 2025-2030, a été votée par les élus métropolitains le 30 janvier 2025.

Ce qui se passe 

  • Avant son adoption définitive à l'automne 2025, le nouveau PCAET doit faire l'objet de consultations réglementaires.
  • Ainsi, à compter de ce lundi et jusqu'au 2 juillet inclus, vous êtes invités à donner votre avis, par voie électronique, sur les ambitions et les orientations de ce document qui « définit l'ambition et les moyens pour agir en faveur du climat sur la métropole rennaise ».
  • Pour ce faire, vous devez compléter le registre numérique mis en ligne sur le site de la Fabrique citoyenne (accès ici).
  • Pour vous faire une opinion sur le PCAET, vous pouvez consulter ce document de 40 pages ici.

Et après ?

  • « À l'issue de cette concertation, une synthèse des observations et des propositions du public sera rédigée », indique Rennes Métropole.
  • Selon la collectivité, le projet de PCAET pourra « éventuellement être modifié pour tenir compte des avis émis ».

Renforcer les actions de santé 🏥

Il y a 11,7 médecins pour 10 000 habitants dans la métropole rennaise (Crédit : Adobe Stock).

Un contrat local de santé est signé aujourd'hui pour la première fois à Rennes entre la Ville, la Métropole et l'ARS Bretagne.

De quoi s'agit-il ?

  • Le contrat local de santé (CLS) est un outil porté conjointement par une Agence régionale de santé (ARS) et une collectivité territoriale pour réduire les inégalités territoriales et sociales de santé.
  • Pour y arriver, le CLS définit des objectifs et des actions concrètes sur des thématiques variées telles que l'accès aux soins, la prévention, la promotion de la santé ou l'accompagnement médico-social.
  • Leur mise en œuvre repose sur une démarche partenariale et participative, impliquant l'ensemble des acteurs locaux pour co-construire et mettre en œuvre des solutions adaptées.

Pour bien comprendre

  • À Rennes, la mise en place d'un CLS conjoint entre la Ville, la Métropole et l'ARS Bretagne est une première.
  • Celui-ci va s'appliquer pour la période 2025-2030.
  • « Il repose sur un plan d’action structuré autour de 5 axes majeurs et 27 actions concrètes », indique Rennes Ville et Métropole.
  • Une stratégie qui a été élaborée à partir d’un diagnostic de territoire mené en 2024 avec la participation des habitants et de nombreux acteurs locaux de la santé, de la prévention et du tissu associatif.
  • La signature officielle du nouveau CLS est prévue cet après-midi à 16h au sein de l'Hôtel de Rennes Métropole.

Les chiffres clés

  • Il y a 11,7 médecins pour 10 000 habitants dans la métropole rennaise. C'est plus que la moyenne en France (9,8) et en Bretagne.
  • 35,9 % des médecins généralistes installés dans la métropole ont moins de 40 ans, un taux supérieur à la moyenne nationale (26,5 %).

Améliorer la santé des femmes 🧍‍♀️

Un manque d'accompagnement est décrié par de nombreuses femmes (Crédit : Adobe Stock).

La société rennaise Kiffe ton cycle organise jusqu'à vendredi un webinaire en ligne consacré à l'autonomie gynécologique.

Le contexte

  • Cet événement découle d'un « constat inquiétant », selon Gaëlle Baldassari, la créatrice de Kiffe ton cycle.
  • « Le droit à l'accès à la santé des femmes recule dans le monde, y compris en France », estime-t-elle.
  • Dans notre pays, outre la difficulté à obtenir des rendez-vous en gynécologie, elle pointe du doigt un manque d'accompagnement global : « Les douleurs menstruelles sont encore trop banalisées. Les médecins sont aussi peu formés au sujet du flux menstruel. »
  • Un chiffre récent le prouve : selon une étude d'opinion de la fondation Agir pour le coeur des femmes, 38 % des sondées disent avoir connu un manque d'écoute, voire une minimisation, de leurs symptômes lors d'une consultation médicale en raison de leur genre.

Le coup de pouce

  • Pour aider les femmes face à cette situation, Gaëlle Baldassari se mobilise pour leur redonner de l'autonomie.
  • « Le but est de leur apporter des connaissances de base sur divers sujets pour déterminer si elles doivent consulter un professionnel de santé ou non », explique-t-elle.
  • « Cela permet aussi de mieux appréhender la qualité de l'accompagnement proposé et de rendre le parcours de soin plus fluide », ajoute-t-elle.

Comment ça marche ?

  • Ainsi, cette semaine, des conférences en ligne sont organisées chaque jour avec des médecins, sages-femmes et divers autres professionnels de santé. Vous pouvez retrouver le programme complet et l'identité des intervenants ici.
  • « Pour s'inscrire, il suffit de renseigner son adresse email et son prénom. Les conférences seront accessibles gratuitement pendant 24h, puis via un système de pack payant pour les replays », détaille Gaëlle Baldassari.
  • « Chacun peut venir piocher en fonction de ce qui l'intéresse dans le programme », indique-t-elle en soulignant que les hommes sont aussi invités à participer.
  • Plus de 4 000 personnes sont déjà inscrites.

L'ambiance d'un salon musical 🎵

Julie Boulianne clôt sa résidence avec l'ONB ce soir (Crédit : ONB).

Replongez dans l'atmosphère de ces soirées typiques du début du 20e siècle ce soir à l'Opéra de Rennes. 

La toile de fond

  • Les salons musicaux étaient des réunions privées organisées dans les demeures de l'aristocratie ou de la bourgeoisie, offrant un cadre intime pour la diffusion de la musique.
  • Ils servaient de plateformes pour la découverte de nouveaux talents et la présentation d'œuvres avant leur exécution publique, contribuant ainsi à l'essor de carrières musicales.
  • Ces salons favorisaient les échanges culturels et intellectuels entre artistes, mécènes et amateurs éclairés.
  • Plus qu'un simple divertissement, ils représentaient un lieu de sociabilité privilégié où les élites pouvaient affirmer leur statut social et leur goût pour les arts.

Au programme

  • Ce soir, l'Orchestre national de Bretagne (ONB) fait revivre l'atmosphère de ces soirées en interprétant 4 œuvres écrites entre 1899 et 1925 pour ce type d'événement.
  • Il s'agit de la Chanson perpétuelle d'Ernest Chausson, du Il tramonto d'Ottorino Respighi et des Chansons madécasses et du Quatuor à cordes en Fa majeur de Maurice Ravel.
  • Sur scène, les musiciens de l'ONB sont accompagnés par la mezzo-soprano Julie Boulianne dont ce sera la dernière création dans le cadre de sa résidence avec l'ONB.

Bio express

  • La chanteuse, originaire du Québec, est diplômée de la Juilliard School of Music de New York et de l'École de musique Schulich de l'Université McGill basée à Montréal.
  • Sa carrière l'a menée sur les plus grandes scènes lyriques mondiales, où elle a interprété un vaste répertoire de rôles.
  • Elle est soutenue par le Conseil des Arts du Canada.

Pratique

  • Le concert débute à 20h pour 1h40 de spectacle.
  • Tarifs : de 8 € à 40 € (billetterie).

La bonne idée : valoriser le patrimoine culturel numérique 🧑‍💻

L'interface se présente sous la forme d'un bureau virtuel (Crédit : Arvest).

Nommée Arvest, cette application web développée à l'Université Rennes 2 vise à faciliter la consultation, l’annotation et l’interprétation de documents, images, vidéos et sons

Les bases

  • En breton, Arvest signifie spectacle, domaine pour lequel cette application a été mise au point. Avec l'avénement des outils numériques, nombre de ressources du patrimoine culturel (affiches, notes d'intention, photos...) sont désormais consultables en ligne.
  • Cet outil s'adresse avant tout aux chercheurs, conservateurs ou archivistes bien qu'il soit accessible au grand public.
  • Il a été développé par Clarisse Bardiot, professeur en études théâtrales et en humanités numériques à l'Université Rennes 2, et Jacob Hart, post-doctorant en humanités numériques dans le même établissement universitaire.
  • Lancé en mai dernier, il va faire l'objet d'une présentation dans quelques jours lors d'un atelier organisé en Angleterre.

Voici comment

  •  « Arvest est un bureau virtuel qui permet de rassembler sur une seule interface des documents originaires de diverses sources », résume Clarisse Bardiot.
  • « Cela peut être des documents personnels ou issus des grandes bibliothèques et musées à travers le monde », complète-t-elle.
  • La « nouveauté » introduite par Arvest est la possibilité de travailler avec des vidéos ou des sons.

À quoi ça sert ?

  • « L'interface vise à faciliter la lecture de près, pour comparer un document, et la lecture de loin grâce à un traitement informatique de grands corpus de documents », explique Clarisse Bardiot.
  • « Notre outil prémâche le travail d'analyse, pour ceux qui n'ont pas forcément les compétences techniques, car il rassemble beaucoup de fonctionnalités en un seul endroit », abonde Jacob Hart.
  • L'outil se veut aussi collaboratif grâce à un système de partage de projet simple d'utilisation.

Revue de presse 🗞

19 créatrices réunies dans une boutique éphémère

Ce pop-up store nommé Yuna & Co est installé dans le centre commercial de la Visitation jusqu'au 9 juillet. Ouest-France est allé à la rencontre de la fondatrice de ce projet qui prévoit aussi des ateliers chaque mercredi.

Faux pas pour la danse à Rennes ?

À Rennes, les amateurs de danse - qui sont de plus en plus nombreux - sont confrontés à un problème : le manque de salles disponibles pour pratiquer leur passion. Le Télégramme revient sur cette situation.

NOS IDÉES SORTIES DE LA SEMAINE 💡

La chanteuse Santa sera sur la scène du Liberté vendredi soir (Crédit : Décibels Productions).

L'art du pointillisme

L'artiste peintre autodidacte rennaise Stéphanie Simon présente ses oeuvres jusqu'à dimanche au sein de l'Orangerie du Thabor. Ses réalisations prennent leur source dans les techniques ethniques aborigènes, africaines ou japonaises.
Y aller : 4 rue de la Palestine, Rennes ; Gratuit.

Une drôle de soirée impro

Pour la première fois, la Comédie de Rennes accueille un spectacle d'improvisation ce lundi soir à 21h. Sur scène, la troupe amateur de l'établissement va enchaîner les situations impromptues.
Tarif unique : 6 € (billetterie).

Les Irréductibles en quête du maintien

Les joueurs du Cesson Rennes Métropole Handball (CRMHB) défient Chartres ce mercredi à la Glaz Arena à partir de 20h30. Un match capital pour les Irréductibles qui se battent pour rester dans l'élite du hand français la saison prochaine.
Tarifs : de 8 € à 23,50 € (billetterie).

Le concert de Santa

La chanteuse se produit sur la scène du Liberté ce vendredi à 20h. Après le succès de son titre Popcorn salé (110 millions d'écoutes en ligne), l'artiste a de nouveau séduit le public avec son morceau Recommence-moi.
Tarifs : 30 € et 55 € (billetterie).

Un message de LA RÉGION AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Cet été, laissez-vous éblouir par la Région des Lumières en Auvergne-Rhône-Alpes

Depuis sa création en 2019, le Festival Région des Lumières, a proposé 57 spectacles dans 42 villes différentes, et émerveillé 3 millions de spectateurs (Photo : Région Auvergne-Rhône-Alpes).

Chaque été, la Région Auvergne-Rhône-Alpes donne vie à son patrimoine avec le Festival Région des Lumières. Créé en 2019, ce rendez-vous culturel transforme les monuments emblématiques en écrans géants, où se mêlent vidéo-mapping, animation 3D et création musicale. Pour l’édition 2025, huit villes accueilleront ces spectacles son et lumière entièrement gratuits : Vienne, Roanne, Valence, Thonon-les-Bains, Saint-Martin-de-Belleville, Firminy, Montluçon et Le Puy-en-Velay.

Pensées comme des créations uniques, ces projections immersives conçues par les Allumeurs de Rêves racontent l’histoire locale, valorisent les traditions et les paysages, et offrent un nouveau regard sur les lieux. Du sanctuaire baroque de Saint-Martin-de-Belleville aux façades du MUPOP à Montluçon, chaque site devient le théâtre d’une œuvre spectaculaire. L’accessibilité est aussi au cœur de l’événement, avec audiodescription, plancher vibrant (proposé lors des soirées de lancement pour chaque spectacle), maquettes tactiles et espaces réservés aux personnes en situation de handicap.

Déjà plus de 3 millions de spectateurs ont vibré devant ces fresques lumineuses. Entre innovation, émotion et fierté territoriale, la Région — qui y consacre cette année 1,6 million d’euros — poursuit sa mission : rassembler, transmettre et émerveiller, à travers une culture accessible à tous.

Pour plus d’informations sur le Festival Région des Lumières, cliquez ici.

Direction de la rédaction : Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne et Dany Laforge. Rédacteur en chef : Julien Chaillou.

À demain !