Jusqu’à dimanche, la bande dessinée s’empare de Lyon pour les 20 ans du Lyon BD Festival, l’un des événements phares du 9ᵉ art en France. Pour cette édition anniversaire, il propose une programmation éclatée dans toute la ville.

Un peu d’histoire

• Dès sa 1ʳᵉ édition en 2005, le festival fait le pari d’un format hybride : mêler BD et arts vivants, créer des ponts entre auteurs, musiciens, comédiens et lecteurs.
• Installé dans la ville berceau de l’imprimerie et de l’image animée (l’Institut Lumière n’est jamais loin), le Lyon BD s’est développé dans un territoire propice à l’expérimentation artistique.
• Il est aujourd’hui reconnu nationalement et à l’international, pour sa capacité à faire dialoguer les genres et à révéler de nouveaux talents.

L’ambition

• « On veut vraiment proposer une identité de “BD pour tous”, rassembler des visiteurs de tous les horizons et donner de plus en plus de place à la jeunesse », souligne Iris Munsch, directrice artistique du festival.
• Cette 20ᵉ édition marque un retour à l’ADN du festival : l’échange international. « On veut renouer avec notre vocation initiale et accueillir des auteurs venus d’ailleurs », poursuit-elle.
• « On a de la chance d’avoir des invités de marque cette année, des personnes qui nous font confiance et qui saisissent l’esprit du festival », conclut Iris Munsch.

Le programme

• Le Brésilien Marcello Quintanilha, Grand Prix du Festival d’Angoulême 2022, signe l’affiche de l’édition et expose à l’Hôtel de Ville (Lyon 1ᵉʳ). À ses côtés, des artistes venus du Liban, du Québec, d’Espagne ou encore d’Allemagne.
• On note aussi le karaoké dessiné organisé par Guillaume Meurice et Sandrine Deloffre et le concert dessiné en live des humoristes Oldelaf et Frédéric Fromet au Transbordeur.
• Ariane Astier et Aurélie Neyret, figures locales du succès jeunesse Les Carnets de Cerise, seront également de la partie. La majorité des événements sont gratuits. Le programme complet est disponible ici.

Ce vendredi, les agents métropolitains seront dans les rues pour expliquer leurs missions et entendre les attentes des habitants.

Ce qui se passe

• La Métropole de Lyon fête ses 10 ans cette année. Pour l’occasion, elle organise la 3ᵉ édition des « Rencontres métropolitaines ». Concrètement, 300 agents volontaires seront déployés dans une quarantaine de lieux à travers le territoire, de Confluence à Vaulx-en-Velin en passant par les marchés de quartier.
• L’an dernier, 1 700 habitants avaient pris part à l’événement, et cette nouvelle édition entend faire encore mieux. Parmi les nouveautés : 5 minibus circuleront dans les communes pour toucher un public plus large.
• Pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer, une ligne téléphonique (04 78 63 40 00) est ouverte de 9h à 16h. Au bout du fil : d’autres agents volontaires et prêts à répondre à toutes les interrogations. Les échanges physiques auront lieu quant à eux de 10h à 17h45, autour de stands installés dans l’espace public. Une carte interactive est disponible ici.

Ce qui compte

• L’objectif de cette journée est de mettre un visage sur les services publics locaux, les personnes qui font vivre nos villes. Il s’agit également de mieux faire connaître la Métropole et ses particularités.
• Créée en 2015, cette collectivité unique en France cumule des compétences habituellement réparties entre le Département et les communes. Elle agit sur les transports, le logement, les aides sociales, les collèges, la voirie ou encore la collecte des déchets.
• Derrière ces politiques publiques, 9 600 agents exercent 250 métiers différents. Animateur petite enfance, ingénieure en voirie, cuisinier en collège ou agent de propreté : cette journée vise à rendre visible ces « hommes de l’ombre », et à faire remonter les attentes du terrain, en direct.

L’inauguration de l’allée Suzanne-Simard marque une étape symbolique dans la transformation du parc de Parilly, durement touché par une tempête à l’automne dernier.

Pourquoi en parle-t-on ?

• Ce vendredi, à Vénissieux, une nouvelle allée du parc de Parilly est inaugurée. Elle porte le nom de Suzanne Simard, chercheuse canadienne reconnue pour ses travaux sur les réseaux mycorhiziens, ces liens invisibles qui connectent les arbres entre eux sous terre.
• Ce choix n’a rien d’anodin : il accompagne une profonde mutation du parc, abîmé par la tempête Bert le 25 novembre 2024. Ce jour-là, 307 arbres, en majorité des conifères plantés il y a plus de 70 ans, ont été abattus par des rafales dépassant les 140 km/h.

Ce qui change

• Depuis l’hiver, 3 335 végétaux ont été replantés : 1 060 arbres et 2 275 arbustes issus de 52 espèces. Fini les résineux fragiles face aux événements climatiques extrêmes. Le parc fait désormais place à une végétation plus adaptée : chêne du mont Thabor, charme d’Orient, myrthe de Corse… Des essences méditerranéennes capables de résister à la sécheresse et de restaurer les écosystèmes.
• Deux aménagements incarnent ce renouveau : une allée paysagère de 300 m, bordée de 200 arbres et 840 arbustes, a vu le jour dans la plaine des sports. Quant à l’ex-allée Charretière, rebaptisée allée Rachel-Carson, elle a été totalement repensée pour accueillir une floraison étalée sur dix mois, offrir de l’ombre et filtrer le vent.
• Derrière ces plantations se profile une nouvelle manière de penser les parcs urbains : plus résiliente, plus diversifiée, et plus accueillante pour la faune comme pour les promeneurs. À Parilly, la forêt repousse lentement, mais avec lucidité.

Ce vendredi, l’école de musique lyonnaise Wiplay organise son 1er pique-nique musical au parc de la Tête d’Or. Un moment convivial ouvert à toutes les oreilles dès 17h.

Ce qui est prévu

• Un piano, des voix, des instruments, du soleil (si tout va bien) : c’est le cocktail imaginé par Wiplay pour fêter le mois de la musique. Élèves, professeurs, passants et curieux sont invités à se retrouver au kiosque du parc de la Tête d’Or, autour d’une même envie : jouer, chanter, écouter.
• « L’idée, c’est de créer un moment de partage où chacun peut apporter sa touche », explique Éric Magny, fondateur de Wiplay. L’événement est volontairement non amplifié, pour garder une ambiance acoustique et naturelle. Et pas besoin d’être inscrit à l’école pour participer : il suffit de venir avec son instrument – ou sa voix.

Ce qu’il faut savoir

• Le choix du lieu ne doit rien au hasard : le kiosque est situé à proximité d’un piano en libre accès, installé par l’association Autour du Piano d’Or, qui sera elle aussi présente pour animer la rencontre.
• Côté logistique, Wiplay prévoit boissons et grignotages, mais chacun est libre d’apporter de quoi compléter le pique-nique. L’essentiel reste ailleurs : « On va jouer, papoter, profiter du cadre et surtout partager notre passion commune : la musique », résume Éric Magny.

Pour aller plus loin

• Fondée en 2019 à Lyon, l’école Wiplay défend une approche décomplexée et inclusive de la musique. Elle propose des cours particuliers à domicile ou en salle, des ateliers collectifs (pratique, initiation, colonies musicales) et développe aussi des outils pédagogiques en ligne.
• Aujourd’hui, elle réunit 50 professeurs et 850 élèves de tous âges, avec un répertoire d’instruments aussi classiques qu’insolites : piano, guitare, chant, mais aussi harmonica… et cornemuse. « Notre raison d’être, c’est d’amener plus de musique dans la vie des gens », conclut son fondateur.

Un anniversaire festif, des rues qui s’animent et des fouilles à ciel ouvert : 3 idées de sorties pour ce samedi et dimanche à Lyon.

C’est la fête aux Confluences

• Le musée des Confluences soufflera ses 10 bougies ce week-end avec un programme dense et ouvert à tous. L’accès au musée et à ses expositions sera gratuit, dans la limite des places disponibles.
• Les visiteurs pourront notamment découvrir la nouvelle exposition de Laurent Ballesta sur les mystérieux anneaux sous-marins du cap Corse. Mais l’essentiel se jouera dehors, sur les terrasses et dans les jardins.
• Une baleine géante gonflable flottera dans les airs samedi, avant de s’illuminer à la nuit tombée. Les gones auront leur coin à eux avec l’ouverture du « Nuage des petits », un nouvel espace au 3ᵉ étage pensé pour les 2-6 ans.
• Côté ambiance, la scène extérieure accueillera fanfare balkanique, DJ-sets et boum pour enfants, tandis que des animations sportives et scientifiques ponctueront les journées. Toutes les informations sont ici.

Marchés à ciel ouvert

• À la Croix-Rousse, la traditionnelle braderie du 4ᵉ investira la Grande rue et les alentours samedi, de 9h à 19h. En plus des stands de commerçants et de créateurs, les visiteurs retrouveront un pôle restauration, des animations musicales, des dédicaces d’auteurs de polars et une garden-party jusqu’à 22h dans la rue d’Austerlitz.
• Deux grands rendez-vous de chine auront ce week-end. Côté Presqu’île, la place des Célestins accueillera dimanche la 5ᵉ édition de son vide-grenier, de 8h à 18h. Organisé par le conseil de quartier Bellecour-Cordeliers, l’événement promet une ambiance détendue entre bonnes affaires et objets à dénicher.

Les coulisses du passé

• Le musée Lugdunum participe aux Journées européennes de l’archéologie avec un programme riche, ludique et gratuit.
• Demain et dimanche, petits et grands pourront découvrir les métiers de l’archéologie, visiter les coulisses du musée, s’initier à la restauration de mosaïques ou encore manipuler des objets vieux de 2 000 ans.
• Dans les théâtres antiques, des démonstrations de course de chars et une moissonneuse gauloise revisitée en prototype du futur seront proposées. L’entrée est libre tout le week-end.