Un chantier d'envergure pour un service ferroviaire optimisé 🚆

Alors qu'1 des futures rames de la ligne Marseille-Toulon-Nice est présentée ce matin, la ligne nouvelle Provence Côte d'Azur entre en phase de réalisation. L'objectif ? 1 train toutes les 15 minutes reliant la gare de Saint-Cyr-les-Lecques à celle de La Pauline.
Pourquoi c’est important
- Présenté à Toulon, le chantier de la ligne nouvelle Provence Côte d'Azur est enfin sur les rails.
- Après 20 ans d'études, des réflexions et des débats, cette vaste opération de modernisation du réseau ferré entre Marseille et Nice en passant par Toulon entre enfin en phase de réalisation.
- « C'est le chantier ferroviaire du siècle. Un projet indispensable pour le territoire », insiste Renaud Muselier, président de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur. « C'est désormais une réalité et non plus un serpent de mer ».
- D'ailleurs, il ne sera pas nécessaire d'attendre la fin des travaux en 2035 pour profiter de certaines améliorations. « L'ouverture à la concurrence, que nous avons été les 1ers à faire en France, nous permet d'avoir plus de trains à budget constant », précise-t-il.
- Sont d'ores et déjà annoncés 1 TER toutes les heures entre Marseille, Toulon et Nice et la mise en circulation de nouvelles rames Transdev dès le 29 juin.
- Elles bénéficieront de tout le confort avec des sièges plus larges, la climatisation, le wifi, des prises électriques et des ports USB.
Pour bien comprendre
- Pour atteindre ce niveau de performance, de nombreux aménagements sont prévus, parmi lesquels, dans la métropole toulonnaise, la dénivellation de la bifurcation de la ligne d'Hyères-les-Palmiers et la création d'un véritable pôle d'échange multimodal en lieu et place de la vétuste gare de La Pauline à La Garde.
- Et l'électrification des voies de service toulonnaises inutilisées afin de les transformer en voies de remisage pour les TER.
Des chiffres
- 3,46 milliards d'euros sont mobilisés, dont plus de 1,2 milliard d'euros pour la phase 1. Ils sont financés à 40 % par l'État, à 40 % par la société de la ligne nouvelle Provence Côte d'Azur qui rassemble toutes les collectivités locales partenaires et à 20 % par l'Union européenne.
- Cette première étape va créer 1 550 emplois directs et indirects.
- Concernant la seule navette ferroviaire toulonnaise, ce sont 347 millions d'euros qui sont investis.