Fin juin, Transdev prend la relève de la SNCF sur le réseau ferré régional avec plus de confort et de services.

À savoir

• Ce matin à 11h30, Renaud Muselier, président de la Région Sud, Thierry Mallet, PDG de Transdev, et Frédéric Wiscart, président d'Alstom France, assistent à la présentation de la 1^re rame du nouveau RER.
• Il s'agit de l'une des 16 qui seront exploitées par le nouvel opérateur Transdev sur la ligne régionale Marseille-Toulon-Nice.
• Composée de 8 voitures et d'une longueur de 110 mètres, elle est visible aujourd'hui sur le quai F de la Gare Saint-Charles.

Pourquoi c'est important 

• Notre région est la 1^re en France à avoir ouvert ses trains régionaux à la concurrence.
• Le 29 juin, avec un départ à 5h57 de Marseille, Transdev se substituera à l'opérateur historique, la SNCF, pour assurer cette liaison.
• L'offre passera  à 14 allers-retours quotidiens (16 le week-end) contre 7  actuellement.

Quoi de neuf ?

• Baptisée Omneo Sud Alstom, la nouvelle rame de 352 places bénéficie de tout le confort avec des sièges plus larges, la climatisation, le wifi, des prises électriques et des ports USB.
• Un agent relation clients sera à bord dans chaque train.
• Les passagers pourront se procurer des boissons chaudes et froides, ainsi que des en-cas.
• 12 emplacements pour les vélos sont installés par rame et les range-bagages auront une plus grande capacité.
• Côté réseau, Transdev desservira 9 gares, soit 1 de plus qu'actuellement avec Carnoules (entre les gares de Toulon et Les Arcs/Draguignan).
• Toutes seront pleinement accessibles aux personnes à mobilité réduite.
• Les rames disposeront d'une 1^re classe (ouverte à la réservation seulement à partir du 8 septembre) et d'une 2^e classe.

Une quarantaine d'élèves de 2 établissements marseillais présentent toute la semaine leur projet artistique à Rome.

Pour bien comprendre

• Le programme pédagogique "Résidence Pro" créé en 2022 par l'Académie de France à Rome, siégeant depuis 1803 à la Villa Médicis, vise à valoriser les filières professionnelles à travers un projet mêlant la culture italienne et le secteur de formation des élèves.
• Après un appel à candidatures de la Région Sud sur le thème "Création artistique et développement durable", 10 établissements ont été retenus pour y participer.
• 2 sont de Marseille : Blaise Pascal, qui a travaillé sur les vanités photographiques, et Denis Diderot, avec son cabinet de curiosité en marqueterie faisant la part belle au vivant.
• En tout, 41 Marseillais (30 lycéens et 11 étudiants) arrivent ce matin dans la capitale italienne pour un séjour jusqu'à vendredi matin.
• Tout est financé par la Région Sud, la Villa Médicis et ses mécènes, dont la Fondation BNP Paribas.

Ce qui se passe

• Les élèves sont reçus aujourd'hui à la Villa Médicis pour des animations "brise-glace".
• Demain, après une visite de la ville, ils participent à leur 1^er atelier de préparation pour la restitution orale de leur projet qui aura lieu jeudi après-midi.
• Mercredi après-midi se déroule l'installation de leur œuvre qui restera exposée jusqu'à jeudi soir.
• Invitée par la Fondation BNP Paribas, la chanteuse marseillaise Marion Rampal est présente toute la semaine et animera une conférence/concert jeudi à 19h.

Zoom sur

• « Dans notre projet mené avec une classe de 1^re photo et une autre de BTS photo, l'enjeu est de placer l'écologie au centre de la réflexion artistique pour éveiller les consciences », indique Mathilde Troussard, artiste photographe et professeure de culture photographique et visuelle en BTS au lycée Blaise Pascal.
• « Nous nous sommes notamment inspirés du Tibre pour faire des parallèles avec nos calanques marseillaises », confie-t-elle à l'Essentiel Marseille.
• L'association marseillaise Clean My Calanques est intervenue auprès des élèves, puis les a invités à participer à une journée de dépollution.
• « Les déchets récoltés ont servi à la 1^re partie du projet : la réalisation de vanités photographiques contemporaines en studio pour dénoncer la pollution marine », explique Mathilde Troussard.
• « La 2^e partie consistait à faire des photos à la manière de la straight photography (photographie pure)  au jardin botanique de Marseille et dans les calanques pour révéler la beauté de la nature et des fleurs », complète la professeure.

L’émission Le monde de Jamy, diffusée ce soir à 21h05 sur France 5, se demande comment sauver la Méditerranée ? Pendant 1 an, le journaliste Jamy Gourmaud est allé à la rencontre des acteurs, dont plusieurs Marseillais, qui agissent au quotidien pour la préserver. 

Quelle est votre mission ?

• « La pédagogie, c’est l’art de répéter les choses. Il ne faut pas avoir peur de le faire. Avec le temps, nous le faisons différemment, sous d’autres angles. »
• « Ça fait 30 ans que nous vulgarisons la science. Au début, on sentait que l’environnement n’était pas une priorité. »
• « Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ce problème n’est plus réservé aux scientifiques. »

Quelles sont vos inquiétudes ?

• « Tout est plus préoccupant, mais je suis frappé par les canicules marines qui ont des impacts forts sur les organismes vivants. »
• « En sortant de l’eau avec les plongeurs, nous étions très inquiets... parce qu’on ne peut pas mettre des glaçons pour faire baisser cette température. Il y a un côté déprimant. »
• « Les herbiers de Posidonie attaqués par les ancres marines sont aussi un désastre. On s’imagine que ce n’est pas grave, que ça repousse… Mais le système racinaire de ces algues met des centaines d’années à se développer. Ce sont de véritables forêts capables de capter 7 fois plus de carbone qu'une forêt classique à surface égale. »
• « Nous parlons également de l'érosion et de la surfréquentation. »

Pourquoi cette émission ?

• « L’objectif est d’aller au contact de ceux qui constatent les effets du changement climatique au quotidien. »
• « Nous montrons les problèmes, mais aussi les solutions, comme l’apport des nouvelles technologies pour éviter les collisions des navires avec les mammifères marins par exemple. »
• « Nos reportages sont les reflets des préoccupations et des espoirs des scientifiques. Pour le crabe bleu, très invasif, il faut l’étudier pour arriver à comprendre pourquoi il est arrivé ici et pas ailleurs. Il en découlera des solutions ».
• « Nous ne connaissons réellement que 5 % de nos fonds marins. La recherche permet de garder espoir et nous ne sommes qu’une pièce du puzzle pour éveiller les consciences. »

Une table ronde sur ce thème animée par des experts, et ouverte à tous, a lieu ce soir.

Les bases

• Créé en 2021 par la Ville, les "Lundis de la Transition" se présentent comme « une plateforme d'échanges privilégiées autour des enjeux cruciaux liés à la transition écologique », comme le précise la Mairie.
• Pour la 2^e année consécutive, le groupe Rive Neuve, qui accompagne la redirection écologique des organisations, a remporté l'appel à projets pour proposer une série de 4 tables rondes et 2 sessions de matchmaking (mises en relation) d'ici décembre.

Pourquoi en parle-t-on ?

• Après une 1^re table ronde fin mars sur le financement d'une transition écologique juste, la 2^de se déroule aujourd'hui avec pour thème "Marseille résiliente, la Ville face aux défis climatiques".  
• Elle rassemble 4 intervenants de 18h à 19h30 à la Maison de l'Architecture et de la Ville Paca (12, boulevard Thurner - 6^e).
• « Des experts reviendront sur les politiques d’adaptation mises en place et à venir, des aménageurs partageront des projets concrets d’aménagements résilients (sol, eau, végétaux) », indique Rive Neuve.
• Tout le monde peut participer, à condition de s'inscrire.

Qui ?

• La psychologue environnementaliste de formation et docteure en urbanisme Julie Roussel, cheffe du département Adaptation au Changement climatique à la Ville de Paris, va apporter son expérience sur l'exercice de crise "Paris à 50°C".
• Ce jeu de rôle grandeur nature, une 1^re mondiale, a permis de tester en octobre 2023 la capacité de la capitale à affronter des vagues de chaleur extrême et des pluies abondantes.
• Sébastien Barles, adjoint au Maire de Marseille, délégué à la transition écologique, Stéphane Ghio, directeur de la stratégie, du développement et de l'innovation chez Euroméditerranée, et Stéphanie Gaucher, responsable technique nationale démarches systématiques au sein du bureau d'étude Inddigo, interviennent également. 

La musique et l'humour de cet homme-orchestre marseillais résonnent jusqu'à Paris.

Les débuts

Gatane, 43 ans, dont « le nom civil est classé Secret Défense », mène de front « 3 passions : les maths, l’humour et la musique ». Pianiste de jazz au Pêle-Mêle et humoriste, il obtient son agrégation de maths en candidat libre. « J’aime mélanger ces 2 univers : scientifique le jour et artiste le soir ! C’est mon côté Peter Parker et Spiderman. » À 24 ans, pendant sa thèse, Gatane quitte Marseille pour Paris, intègre le Conservatoire de Jazz du 17^e Claude Debussy et apprend le théâtre avec Serge Ridoux et Jean-Laurent Cochet. Perfectionniste, consacrant un an à chaque chanson, il sort un 1^er EP « Les Sex Toys et Moi » (2010) et jongle entre concerts stand-up dans des lieux insolites (Monnaie de Paris, Laveries) et compositions pour la TV et le ciné. En 2014, l'artiste tourne pendant 7 ans (150 dates en région et à Paris) avec Live Therapy, un one man show musical auto-dérisoire, avant de collaborer avec Anne Roumanoff sur Europe 1.

Le retour

« Marseille m’a manqué, plus encore après la Covid : Nous avons réalisé avec ma femme, la chanteuse Galite, que nous voulions que notre fils, 5 ans aujourd’hui, connaisse la joie de vivre près de la mer, se promener à Borély, prendre un verre à L’Escale et soutenir l’OM. » Cet attachement se traduit dans ses projets : « J’ai un nouvel album en préparation et un clip sur Marseille qui devrait rendre un bel hommage à notre ville. » 

Son actu

La paternité l’a inspiré à créer un spectacle humoristique plus émouvant, axé sur l'espoir et la transmission. « En plein confinement, j’avais l’impression d’être dans un film de Roberto Benigni. Je me disais : quel monde va-t-on laisser à nos minots ? Comment les protéger et leur donner envie de croire en la vie ? De là, en 2024, est né REBOOT : Itinéraire d’un Papa Gâteau », joué à la Comédie de Marseille (16, quai Rive Neuve - 7^e), ces 28 mai et 28 juin à 19h30. Tarifs 18/22 €. Réserver.