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L'actualité du 11 mars

Météo :

Ciel nuageux avec de courtes éclaircies. Quelques averses sont possibles l'après-midi (Min : 5° ; Max : 11°).

🎒 Écoles : Les inscriptions pour l'année scolaire 2025-2026 sont ouvertes dans les écoles maternelles et élémentaires publiques rennaises. Pour s'inscrire : se connecter sur son espace famille ou prendre rendez-vous ici ou par téléphone : 02 23 62 27 77.

Prendre le temps de lire 📖

Le slogan de l'opération : « Éteignez vos portables, allumez votre cerveau, lisez ! » (Crédit : Adobe Stock).

Le Centre national du livre (CNL) organise un quart d'heure de lecture national ce mardi. Pour l'occasion, une maison d'édition locale propose de rencontrer ses autrices.

La toile de fond

Depuis 2022, le CNL organise cet événement qui se déroule le deuxième mardi du mois de mars chaque année.
L'objectif est de promouvoir la lecture et de créer un moment de partage autour des livres. Il vise également à encourager la pratique de la lecture chez les jeunes.
Ce rendez-vous concerne tous les genres littéraires (romans, poèmes, essais, bande dessinées, etc...) et toutes les pratiques : lire dans sa tête, lire à voix haute, seul ou en groupe, lire un livre papier ou écouter un livre audio.
Cette année, le slogan de l'opération est : « Éteignez vos portables, allumez votre cerveau, lisez ! ».

Entre les lignes

En France, plus de 700 événements sont organisés à cette occasion.
Dans la métropole rennaise, 6 temps de lecture sont programmés.
La moitié ont lieu dans des établissements scolaires (lycée professionnel Louis Guilloux à Rennes, lycée Frédéric Ozanam à Cesson-Sévigné ou à l'INSA Rennes).
La médiathèque du Rheu et la librairie Courte Echelle à Rennes participent aussi. Dans cette dernière, de 11h à 17h, sont prévues des lectures d'extraits d'album ou romans dont les auteurs seront présents ce week-end au festival rue des Livres.

Zoom sur

Pendant la pause déjeuner, entre 13h et 14h, les éditions Pélagie - créées en mai 2024 à Châteaugiron - proposent de venir rencontrer et échanger avec leurs nouvelles autrices au sein de l'espace de coworking Good Place (5 allée de la Grande Treille à Rennes).
« Elles vont aussi lire, en exclusivité, des passages de leurs romans qui vont sortir en avril et en mai. Ce sont des primo-romancières. L'une est professeure des écoles à Quimper et l'autre infirmière au Mans », précise Charlotte Fontanella, la créatrice de la maison d'édition.
« Elles ont écrit des cosy mysteries. Ce sont des romans policiers douillets, à l'inverse des polars noirs », souligne-t-elle.
Pour participer, la réservation est conseillée. Entrée gratuite.

L'art de causer gallo 🗣️

132 000 personnes parleraient le gallo en 2024 (Crédit : Adobe Stock).

Une « causerie conviviale » est organisée ce soir pour découvrir cette langue romane de Haute-Bretagne.

Les bases

Ce temps d'échange est organisé à l'occasion de la 8^e édition du mois de gallo pilotée par la Région Bretagne.
Jusqu'au 6 avril, quelques 50 événements sont proposés en Bretagne afin de faire découvrir le gallo via des animations ludiques en s’adressant aussi bien aux personnes qui ne connaissent pas cette langue qu’à ceux qui la pratiquent au quotidien.
Ils prennent la forme de spectacles, ateliers d'apprentissage, d'un défi radiophonique ou encore de projections de films doublés en gallo. La programmation complète est à retrouver ici.

Au menu

La causerie en gallo de ce soir, organisée par le Cercle celtique de Rennes, va se dérouler de 19h à 20h30 au Mod Koz (3bis rue Jean-Marie Duhamel).
Cet événement est gratuit et ouvert à tous, que vous soyez locuteurs de gallo ou non.
« À partir de supports pédagogiques et ludiques, les personnes présentes pourront échanger sur un sujet d'actualité et apprendre à se connaître. Les apprenants pourront alors prendre confiance en eux, accompagnés d'autres locuteurs », est-il décrit dans la présentation de l'activité.
Cet atelier a aussi pour vocation de permettre l'acquisition du vocabulaire gallo pour les novices.

Les chiffres clés

Le 20 janvier dernier, la Région Bretagne a publié une « radiographie précise » de la pratique du breton et du gallo.
Selon celle-ci, 2,7 % des 8 836 personnes interrogées ont déclaré parler très bien ou assez bien le breton et 3,3 % le gallo. Ainsi, en 2024, environ 107 000 personnes parleraient breton et 132 000 gallo.
23 % des locuteurs pratiquants parlent plus souvent le breton qu’il y a 10 ans. Leur âge moyen est passé de 70 ans, en 2018, à 58,5 en 2024.
Quant à l'attachement aux langues régionale, il reste stable : 64 % se disent attachés au breton, 43 % au gallo.

Éviter le naufrage de la vieillesse 🧓

Le spectacle « La vie secrète des vieux » évoque le paysage amoureux du 3e âge (Crédit : Yohanne Lamoulère).

Une table ronde est organisée sur le sujet à 18h30 au sein de la salle Parigot du TNB. Gratuit, sur réservation.

De quoi s'agit-il ?

L'Eclozr, tiers-lieu dédié à l'innovation par le design, propose en partenariat avec le TNB, « une traversée au pays du vieillissement, ses enjeux de société majeurs et les défis de taille à anticiper ».
Le but de ce temps d'échange avec le public est de savoir comment se préparer au fait qu'en 2030, environ 30 % de la population française sera âgée de 60 ans ou plus.
Un focus sera fait sur l'aménagement des espaces et des services de santé à destination des seniors.

Les invités

Pour débattre de ce thème, 3 intervenants sont réunis.
Anne Le Gagne, médecin gériatre, est professeure à l'École des hautes études en santé publique (EHESP). Elle est aussi la présidente de la Commission spécialisée organisation des soins (CSOS) à l'ARS Bretagne, une structure qui contribue à la définition et à la mise en oeuvre de la politique régionale d'organisation des soins.
Erika Cupit, designeuse de service public, et présidente de l'association Novum Novem qui vise à améliorer le quotidien des aînés et faire changer le regard sur le vieillissement.
Emmanuel Thouan, designer chez l'agence DiCi, et président de l'Assocation nationale de promotion du design français (APCI).

L'autre côté

Cet événement est organisé en lien avec le spectacle La vie secrète des vieux proposé au TNB à partir de ce soir jusqu'à samedi.
Dans celui-ci, « Mohamed El Khatib tisse le récit intime de personnes âgées de tous horizons sociaux et déploie un paysage amoureux du 3^e âge », indique l'établissement culturel rennais.
S'il n'est plus possible de réserver des places en ligne, il est possible de se procurer des billets sur place au guichet, 30 minutes avant les représentation qui débutent à 20h (sauf jeudi, début à 19h30).

Hommage à la lutte des sardinières de Douarnenez 🙋‍♀️

Le tableau peint par Charles Tillon est la pièce maîtresse de l'exposition (Crédit : Musée de Bretagne).

À partir d’aujourd’hui, vous pouvez découvrir un accrochage de photos, textes et un tableau relatifs à cette lutte sociale, au sein de l’exposition permanente du Musée de Bretagne.

On rembobine

Tout a commencé le 20 novembre 1924. Une grève débute dans les conserveries de sardines à Douarnenez. Le motif ? Les ouvrières réclament un meilleur salaire.
Grandissant chaque jour, les cortèges réunirent près de 2 000 sardinières, chantant et criant en breton « Pemp real a vo » (« 5 sous nous aurons » en français).
La grève dura 46 jours et eut un retentissement national.

En quoi ça consiste ?

Cet événement « important dans l’histoire de la Bretagne » est encore « très présent dans les mémoires » juge Céline Chanas, directrice du Musée de Bretagne.
À l’occasion du centenaire de cette lutte, l’établissement rend hommage aux sardinières organisant un accrochage au cœur du parcours de la collection permanente.
Le tableau La révolte des sardinières peint par Charles Tillon en 1926 en sera la pièce maîtresse.
Autour de lui, une vingtaine de photos de la période 1920-1925 à Douarnenez issues des collections du Musée seront exposées, ainsi que des témoignages de « Penn sardin » (surnom donné aux ouvrières) et leurs chants.
Cet accrochage a pour but de rendre hommage à cet événement historique, mais aussi de « faire un portrait de Douarnenez, de la pêche, du travail des sardinières, et de mettre en avant le travail des femmes », explique Céline Chanas.

À propos

L'exposition est visible jusqu’au 6 janvier 2026 aux horaires d’ouverture du musée (du mardi au vendredi, de 12h à 19h, et le samedi et dimanche, de 14h à 19h).
L’entrée est gratuite.

La bonne idée : Une IA sur l'info gynécologique et menstruelle 🚺

(Crédit : Kiffe ton cycle).

Nommée Uti, cette intelligence artificielle a été mise en ligne samedi 8 mars. Elle a été développée par la société Kiffe ton Cycle basée à Cesson-Sévigné.

La genèse

Cette idée part d'un constat : « Je reçois, chaque jour, des dizaines de messages, de gens qui me posent des questions, cherchent des conseils. J'étais frustrée de ne pas pouvoir leur répondre faute de temps », résume Gaëlle Baldassari, fondatrice de Kiffe ton Cycle, première plateforme francophone d'éducation menstruelle qui rassemble plus de 100 000 abonnés sur les réseaux sociaux.
Le projet découle aussi d'une volonté de lutter contre les « fausses informations » relayées par divers sites web : « Bien souvent, les infos sont incomplètes, potentiellement dangereuses ou comportent beaucoup de jugements », analyse-t-elle.

Et après ?

Lui vient alors l'idée de créer une IA basée sur ses 10 années d'expertise de la littérature médicale sur le sujet ainsi que sur 2 livres qu'elle a écrits.
Le projet prend forme en novembre 2024 lors d'InnovHer, un hackathon européen dédié à la santé des femmes : « En 2 jours, avec une équipe de 6 personnes, on a réussi à livrer une base de données fonctionnelle. »
L'outil est très bien accueilli : il reçoit le prix du jury et le prix du public.
Décision est prise de le décliner sous la forme d'un « compagnon IA gratuit et anonyme ». Celui-ci vient d'être mis en ligne à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes (il est accessible ici).

Ce qu'il faut savoir

L'utilisation est simple : vous posez votre question et Uti y répond en fonction des connaissances dont elle dispose sous forme de texte : « Le niveau de langage est adapté aux jeunes. C'est un outil de médiatique scientifique. »
« Il est aussi possible de générer des illustrations par exemple pour montrer comment utiliser une cup (coupe menstruelle, ndlr) », détaille Gaëlle Baldassari.
« Mon but est également d'inciter certaines personnes à aller chez un médecin. En fonction de la question, une incitation à consulter un professionnel de santé sera mentionnée », précise-t-elle.
Uti a vocation à étendre sa base de données et les ressources disponibles : « Je suis en train de constituer un comité scientifique pour répondre aux questions en dehors de ma sphère de compétences. »

Revue de presse 🗞

Division après une fête illégale à Rennes

Dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe d’environ 200 personnes a tenté d’organiser une fête dans un ancien cinéma désaffecté du centre-ville de Rennes. Ils en ont notamment été empêchés par des agents de sécurité d’une boîte de nuit voisine. Le Télégramme revient sur cette intervention et les réactions politiques engendrées.

Stade Rennais : Hommage aux anciennes gloires

Dans le cadre du chantier de modernisation de son centre d'entraînement de La Piverdière, le club a décidé de renommer ses terrains en l'honneur de ses grands joueurs. Ouest-France dresse la liste des 5 noms choisis et évoque les 2 critères retenus.

Nos idées sorties 💡

Les défis des mères

Manuela Spinelli, maîtresse de conférences à l’Université Rennes 2, spécialiste des études de genre, donne une conférence ce soir au Tambour (bâtiment O) au sujet des inégalités engendrées par la maternité (interruptions de carrière, réduction des heures de travail, discrimination à l'embauche...). Sur réservation.

De 18h à 19h30.
2 Place Recteur Henri Le Moal, Rennes.
Gratuit.

(Adobe Stock)

(Aurélie Scouarnec)

Les costumes de Bretagne

Jusqu'au 26 octobre, Les Champs Libres présentent une exposition de la photographe Aurélie Scouarnec consacrée aux ports de costumes en Bretagne en marge de championnats ou festivités. La série s'attache au temps suspendu des préparatifs, des répétitions, de l’attente avant les représentations. Entrée libre.

De 12h à 19h.
10 Cours des Alliés, Rennes.
Gratuit.

Un message d'ENGIE

Rejoindre la transition énergétique : Participez aux Tech’Days ENGIE à Nantes le 18 mars !

Avec ses Tech’Days, ENGIE ambitionne de recruter 800 collaborateurs et collaboratrices et 1 000 alternant(e)s pour répondre aux défis énergétiques de demain (Photo : Sarah Aubel - Fisheye Manufacture).

Les Tech’Days ENGIE, rendez-vous incontournable des métiers techniques d’avenir, arrivent à Nantes le 18 mars 2025 ! Cet événement exceptionnel est l’opportunité pour les talents à la recherche d’une alternance, d’un CDI et les personnes en reconversion professionnelle de découvrir plus de 50 métiers à impact positif pour le monde de demain dans un secteur en pleine évolution. À travers cet événement, ENGIE ouvre les portes de ses métiers techniques via des échanges avec ses experts et propose plus de 1 000 postes dans des domaines comme les énergies renouvelables, le confort à domicile, les réseaux de chaleur, et bien plus encore.

Au programme également : la découverte de l'Académie de la transition énergétique d'ENGIE (CFA), qui forme à des métiers techniques grâce à des formations en alternance, gratuites et rémunérées. Ces parcours, du bac pro au master, correspondent aux réels besoins en recrutement du Groupe, avec des possibilités d’embauche à la clé. Les participants pourront explorer des métiers essentiels, comme technicien/technicienne de maintenance, frigoriste, ingénieur(e) en efficacité énergétique, et bien d’autres. Une véritable passerelle vers une carrière épanouissante et en phase avec les défis contemporains.

Cet événement constitue également une excellente occasion pour les familles et autres prescripteurs de découvrir des formations concrètes et accessibles. L’objectif ? faire naître des vocations et permettre à chacun d’embarquer aux côtés d’ENGIE dans l’aventure du siècle qu’est la transition énergétique.

Rendez-vous le mardi 18 mars de 9h à 16h30, Work'in Salorges, 16 quai Ernest Renaud, Nantes. Pour participer et découvrir toutes les opportunités offertes par les Tech’Days ENGIE, inscrivez-vous ici.

Direction de la rédaction : Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne et Dany Laforge. Rédacteur en chef : Julien Chaillou. Avec : Jeanne Mercier.

À demain !