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Bonjour,
L'actualité du 10 février

Météo :

Ciel très nuageux avec de possibles averses le matin et du vent l'après-midi (min : 8° ; max : 11°).

Comment le T9 va transformer la métropole 🚋

Le projet s'accompagne d'une rénovation d'ampleur tout au long de son tracé (crédit : SYTRAL).

La 1re soudure de rail du tramway T9 aura lieu aujourd'hui en fin de matinée à Vaulx-en-Velin. Un moment symbolique qui marque une nouvelle étape, avant une mise en service prévue d’ici un peu plus d’un an.

Les grandes lignes

  • Le T9 reliera La Soie aux Charpennes en passant par le Mas du Taureau et le nord de Villeurbanne. Avec ses 19 stations sur 11,5 km, cette nouvelle ligne vise à améliorer la desserte de l'est de la métropole.
  • Son coût total s'élève à 290 M€, incluant la construction en cours d’un nouveau pont à Croix-Luizet et le réaménagement du pont de la Soie. Le tracé est consultable ici.
  • Débutés en 2023, les travaux dureront jusqu’à début 2026 pour une livraison au 2d semestre. En attendant, plusieurs perturbations sont à prévoir.

Ce que ça va changer

  • En moyenne, 38 000 voyageurs emprunteront chaque jour le T9, avec une rame toutes les 10 min en heures de pointe.
  • Il offrira des correspondances avec les lignes T1, T3, T4, T6 Nord, T7, Rhônexpress ainsi que les métros A et B. Son tracé permettra une meilleure connexion entre les quartiers et un accès facilité aux pôles d’enseignement et de recherche comme La Doua.
  • Côté matériel, les rames Citadis 302 d’Alstom offriront moins de bruit et plus de confort, avec un design plus spacieux.

Et aussi

  • Au-delà des transports, le T9 accompagne la transformation urbaine des territoires qu’il traverse. Des rénovations d’ampleur sont prévues le long du tracé.
  • Plusieurs voies, comme l’avenue Albert-Einstein (Villeurbanne) et l’allée du Mens (Vaulx-en-Velin), seront élargies, permettant l’installation de nouveaux équipements (pistes cyclables, aires de jeux, trottoirs vivants).
  • Un soin particulier est apporté à l’aspect écologique du projet, avec la plantation de 45 % d’arbres supplémentaires, tous issus d’une pépinière publique locale. L’opération de désimperméabilisation des sols parachève cette politique, permettant par ailleurs de bénéficier d’un financement de l’Agence de l’eau.

Dernier appel pour aider à la transition écologique 🌳

Entreprises, associations, institutions ou encore écoles : 133 structures ont déjà rejoint l'aventure depuis 2 ans (crédit : Ville de Lyon).

Ce lundi marque la clôture des candidatures pour intégrer l’édition 2025 de l’Agora Lyon 2030. Il s’agit d’un espace collaboratif où des acteurs locaux co-construisent des solutions pour atteindre la neutralité climatique en 5 ans.

Les bases

  • Créée en 2023, l’Agora Lyon 2030 réunit aujourd’hui 133 structures lyonnaises engagées dans la transition écologique. Son objectif est d’accélérer l’action locale en mutualisant les connaissances et en mettant en place des projets concrets.
  • Chaque membre signe une convention d’engagement détaillant ses actions en faveur du climat, qu’il s’agisse de rénover des bâtiments, de réduire son empreinte carbone ou d’expérimenter de nouveaux modèles de mobilité et de commerce.

En pratique

  • Au-delà des discussions, l’Agora impulse des solutions locales adaptées aux spécificités de chaque quartier.
  • En 2 ans, plusieurs membres ont initié des démarches ambitieuses, comme un Plan de Mobilité Employeur pour limiter l’usage de la voiture ou des expérimentations de logistique urbaine bas carbone.
  • Le Pacte Climat Lyon 2030 fixe pour le moment 16 engagements et 29 pistes d’actions pour accélérer cette transformation. Aux membres de l'adapter et de l'appliquer !

À qui ça s’adresse ?

  • Rejoindre l’Agora, c’est intégrer un réseau d’acteurs impliqués et bénéficier d’un cadre structurant pour agir efficacement et de manière coordonnée.
  • Associations, entreprises, établissements scolaires, institutions publiques… Tous ceux qui souhaitent réduire leur impact environnemental et participer à la transition peuvent s’impliquer.
  • Cet engagement est modulable et adapté aux moyens et champ d’action de chaque structure. Les intéressés ont jusqu’à ce soir pour remplir le formulaire d’inscription.

Faire manger plus de végétaux aux Lyonnais 🥕

Notre région fournit 11 % des fruits et 4 % des légumes consommés en France (crédit : Adobe Stock).

Des professionnels de l’alimentation se réunissent, ce jour, pour trouver des solutions afin d’augmenter la consommation de fruits et légumes sur le territoire.

Le contexte

  • À Lyon et dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, les fruits et légumes frais peinent à s’imposer dans les habitudes alimentaires. En moyenne, un ménage lyonnais dépense 456 €/an pour ces produits.
  • « C’est insuffisant au regard des recommandations de santé publique (les fameux 5 fruits et légumes par jour, NDLR) », estime Coline Varis, déléguée d’Interfel AuRa, l’interprofessionnelle qui organise cette journée de débats.
  • Pourtant, la région est un poids lourd de la production agricole : elle fournit 11,3 % des fruits et 4,1 % des légumes consommés en France. « On doit insister sur la restauration collective. La loi exige d’inclure 50 % de produits de qualité dont 20 % de bio dans les repas », poursuit-elle.

Concrètement

  • La table ronde d’aujourd’hui réunira élus, restaurateurs et producteurs à l’Hôtel de Région. « Cela va nous permettre de connaître la filière locale avec une précision inédite », espère Coline Varis.
  • Parmi les pistes évoquées : simplifier les achats, mieux informer les consommateurs et encourager le circuit court pour éviter que les productions locales ne partent vers d’autres marchés.

Ce qui compte

  • Manger plus de fruits et légumes, c’est d’abord réduire les risques de maladies et améliorer l’équilibre alimentaire.
  • C’est aussi un levier écologique : favoriser le local limite le transport et réduit l’empreinte carbone des repas. Et plus on dynamise la production/consommation locale, « moins les fruits et légumes seront chers pour les ménages ».
  • Enfin, c’est un enjeu économique pour la région, qui pourrait mieux valoriser sa production et soutenir ses 40 000 emplois agricoles.

Inscriptions scolaires, c’est parti ! 🎒

Lyon compte 207 écoles pour 33 000 élèves (crédit : Adobe Stock).

Septembre semble encore loin, mais il est déjà temps d’inscrire vos enfants pour la prochaine rentrée.

Ce qui se passe

  • La campagne d’inscription aux écoles maternelles et élémentaires (entrée au CP) de la Ville débute ce lundi. Elle concerne tous les enfants nés avant 2022 et jamais scolarisés à Lyon.
  • Pour les gones passant en classe supérieure dans le même établissement, l’inscription est automatique.
  • Pour les moins de 7 ans, 11 vaccins sont obligatoires : DTP, coqueluche, méningite bactérienne, hépatite B, pneumocoque, méningocoques et ROR. Les plus âgés ne sont soumis qu’au DTP, bien que les autres vaccins restent recommandés.

Comment ça marche

  • Les parents ont jusqu’au 28 mars pour effectuer les démarches en ligne ou en mairie d’arrondissement. La 1re étape consiste à réaliser une préinscription, qui permettra d’obtenir un certificat d’affectation.
  • Ce document précise l’école dans laquelle l’enfant sera inscrit en fonction de son domicile (voir la carte des maternelles et la carte des élémentaires).
  • Une fois ce certificat en main, il faudra se rapprocher de l’établissement indiqué pour finaliser l’inscription pédagogique. Quant aux préinscriptions à la cantine, elles n’ouvriront que début avril.

En chiffres

  • Lyon compte 207 écoles primaires, accueillant actuellement 33 000 élèves. Une baisse continue depuis 2020 (37 500 élèves), qui a entraîné la fermeture de 18 classes par rapport à 2023/2024 et a fait passer la moyenne à 25 élèves/classe.
  • Ce déclin s’explique par la baisse de la natalité, mais aussi par un exode urbain amorcé depuis la Covid, comme en témoignent la hausse des effectifs dans les écoles du sud de l’Ain et du nord de l’Isère.

Le portrait : Dan Ohlmann, le roi de la miniature 🏅

Des petites figurines en bois aux maquettes cinématographiques, Dan Ohlmann a marqué l'histoire culturelle lyonnaise (crédit : Musée Cinéma et Minatures).

Le fondateur du musée Cinéma et Miniatures vient de recevoir la médaille de la Ville de Lyon. Une belle reconnaissance pour ce Lyonnais d’adoption devenu une figure incontournable de la capitale des Gaules.

Bio Express

Né à Montélimar dans une famille alsacienne, Dan Ohlmann se décrit lui-même comme « un enfant obtus ». À 15 ans, animé par une passion pour l’ébénisterie, il quitte l’école et suit sa voie. Un choix de vie précoce qui annonce la couleur !

En 1989, alors qu’il sillonne la France avec son camion pour présenter ses miniatures en bois, il arrive à Lyon : « Mon stand était sur la place Saint-Jean. J’avais de la musique et les voisins s’en rappellent encore. Ça les avait bien embêtés (sic) ».

Séduit par la ville, Dan Ohlmann décide de s’y installer. « C’était comme un coup de foudre amoureux, je ne peux toujours pas l’expliquer », confie-t-il.

Miniatures et cinéma

Il ouvre le Palais de la Miniature en 1991 dans l’ancien guichet du funiculaire de Saint-Paul. En 8 ans, plus de 500 000 personnes se sont émerveillées devant les collections. « Quand il y avait du monde, je tremblais et j’avais toujours la main sur l’extincteur », se souvient-il.

Devenu trop petit, le musée ferme en 2000 et les collections sont transférées au Grévin. En 2005, la mécène suisse Gisela Oeri les rachète pour réinstaller le musée dans le 5ᵉ arrondissement. Il est inauguré le 10 février, il y a 20 ans jour pour jour. Il prend alors la place de la Maison des Avocats, avec Dan Ohlmann à sa tête.

Durant cette décennie, le passionné multiplie les voyages pour enrichir la collection. Il parvient à ramener de Californie la reine Alien du film de James Cameron, attraction phare d’un musée accueillant 300 000 visiteurs par an.

En 2021, épuisé après des années consacrées à bâtir cette institution, il passe la main et se retire dans la Dombes, où il observe désormais les oiseaux. Jeudi dernier, accompagné par son ami Nicola Sirkis, il a reçu la médaille de la Ville de Lyon des mains du maire. « C’était vraiment touchant. Le public me manque. Je dédie ça aux Lyonnais qui m’ont aidé et adopté », conclut-il.

Revue de presse 🗞

Disparition du maire de Neuville

Éric Bellot est décédé jeudi à l’âge de 64 ans après un combat contre la maladie. Ancien instituteur et proviseur, il avait mené plusieurs projets pour moderniser sa commune. De nombreuses personnalités locales saluent son engagement en faveur des habitants. À lire sur LyonMag.

Réforme des municipales : Doucet et Bernard disent « non »

Le maire de Lyon et le président de la Métropole rejettent le calendrier de la réforme du mode de scrutin municipal esquissé par François Bayrou. Ils dénoncent une précipitation et un manque de prise en compte des spécificités lyonnaises. Les détails sur Lyon Capitale.

Nos idées sorties 💡

Jazz et classique

Brad Mehldau revient à l’Auditorium avec un récital où il mêle son univers aux compositions de Gabriel Fauré. Le pianiste américain, connu pour ses improvisations raffinées, proposera un dialogue entre 4 de ses œuvres et 4 Nocturnes du compositeur français.

  • 20h.

  • 149 rue Garibaldi, Lyon 3ᵉ.

  • À partir de 41 €. Billetterie.

(BMT)

(Contrepoint)

Amours en mouvement

Demain sur la scène du Théâtre de La Mouche, 6 danseurs explorent les 1 000 nuances de l’amour. Entre jeux de lumière, chorégraphies léchées et mélodies harmonieuse, 14 Duos d’amour propose une variation envoûtante sur la relation à l’autre.

  • 20h, demain.

  • 8 rue des écoles, Saint-Genis-Laval.

  • 18 €. Billetterie.

Direction de la rédaction : Jean-Marc Paillous avec Emmanuelle Magne et Dany Laforge. Rédacteur en chef : Léo Mourgeon. Avec : Adrien Giraud.

À demain !