Une conférence abordera les nouvelles méthodes journalistiques des médias à partir de 17h à l'Université de Rennes. Il sera question d'IA, fake news et d'open source. 

De quoi s'agit-il ?

• Cette conférence va mettre en lumière l'impact du numérique sur le quotidien du travail des journalistes et interroger la valeur de l'information délivrée de nos jours.
• « L'intégration des systèmes d'intelligence artificielle dans les rédactions, le recours au fact checking ou les enquêtes menées en open source seront notamment évoqués », explique Léa Corvaisier, étudiante en Master 2 Droit du numérique.
• Avec sa camarade Julie Le Bouder, elle est à l'origine de cette conférence organisée dans le cadre de leur diplôme.
• Celle-ci vise notamment à mettre en lumière les moyens déployés par les médias pour lutter contre la désinformation et pour continuer à délivrer une information crédible.

Voici comment

• 4 intervenants vont se succéder pour des interventions de 20 minutes. Elles seront prolongées par un échange avec le public durant 10 minutes.
• En ouverture, François-Xavier Lefranc, président du directoire de Ouest-France, reviendra sur l'authenticité de l'information à l'ère du journalisme 2.0.
• Estelle Cognacq, en charge du numérique à la radio franceinfo et responsable de la cellule « Vrai du faux » de ce média, analysera l'importance de la vérification des informations.
• Maeva Poulet, journaliste réalisatrice chez Sources, l'émission d'investigation de la chaîne Arte, décryptera la réalisation des enquêtes basées sur des données en accès libre.
• « Il y a un cas très célèbre avec celui de l'application Strava qui a permis de géolocaliser les gardes du corps d'Emmanuel Macron », cite en exemple Julie Le Bouder.

Zoom sur

• Comme la plupart des secteurs d'activités, la pratique du journalisme est modifiée par l'arrivée de l'intelligence artificielle.
• Florent Rimbert, responsable numérique à l'Alliance de la presse d'information générale, présentera son utilité pour les journalistes.
• « Si l'IA peut générer des informations biaisées, elle peut être une aide pour les journalistes à condition de savoir l'utiliser », résume Léa Corvaisier.  

Pratique

• La conférence va se dérouler de 17h à 19h au sein de l'amphithéâtre IV de l'Université de Rennes (9 rue Jean Macé). L'entrée est gratuite et en accès libre.
• Elle est aussi disponible en webinaire ici. 

Le café des Champs Libres accueille ce soir à 18h30 les équipes du podcast Cracker l’époque à l’occasion de l’enregistrement d’un épisode sur le militantisme.

Le concept 

• Romain Huët est co-fondateur du podcast et maître de conférences à l'Université Rennes 2. Il échange ce soir avec Sarah Durieux, auteure de Militer à tout prix ?, et Johan Faerber, auteur de Militer, Verbe sale de l’époque.
• « C’est un dialogue croisé entre 2 points de vue sur le sujet », explique Romain Huët. « D’un côté, les formes d’épuisement du militantisme qu’on peut retrouver dans les collectifs, et la disqualification du terme au profit de celui d’engagement, plus dépolitisé. »
• L’entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles. 

Ce qui fonctionne

• Le processus d'enregistrement sera inédit pour l’équipe. Après les 15 minutes allouées à la présentation des idées générales, les auditeurs pourront intervenir : « En fait, la salle va faire l’émission. L’idée de débat est importante pour nous. »
• Avec cet événement, le programme, très parisien, se décentralise. Un point qui tient à cœur à l’universitaire, lui qui a grandi et enseigne dans la capitale bretonne. 

La toile de fond

• Cet échange est le fruit d’un partenariat entre Les Champs Libres et Cracker l’époque. Un premier épisode a déjà été produit, avec la philosophe Stéphanie Roza.
• Cracker l’époque est un podcast hebdomadaire, en partenariat avec la revue Collateral, qui explore les imaginaires politiques par des échanges avec des chercheurs, des écrivains, ou encore des artistes.
• « L’idée est de ne pas s’arrêter à la pure déploration. Il y a aussi des idées ou des pratiques qui permettent de reprendre prise dans le monde dans lequel on vit », souligne Romain Huët.

Lancé au début du mois par un couple anglo-français, le Crow's Nest est situé au 14 rue Saint-Hélier. L'établissement est ouvert tous les jours de la semaine. 

La genèse

• Derrière ce projet, il y a Maxine Prince et Loïc Ledos, 2 habitués de l’univers bar qui montent leur première affaire ensemble. « On a toujours voulu faire ça, précise Maxine, l’Anglaise. Cela fait 10, 12 ans qu’on travaille dans le milieu. »
• Le couple s’est formé en 2017 du temps où ils travaillaient tous les 2 dans la banlieue de Sydney, en Australie, à Crow’s Nest. Le nom de leur bar est donc un « clin d’œil » à leur histoire.
• Une fois de retour en France, elle avait travaillé au Fox & Friends à Rennes, tandis que son compagnon est un ancien du Tiffany’s Pub et du Penny Lane.

Ça donne quoi ?

• Leur pub voit le jour à la place de l’ancien bar de nuit, la Nouba, avec l’idée d’en faire « un bar de jour ». Le week-end, il est ainsi ouvert de 15h à 1h du matin. « C‘est tout le temps ouvert, c’est un pub !, sourit Maxine Prince. Un dimanche après-midi, il n’y a rien de mieux. »
• Côté déco, changement d’ambiance. « On a éclairci énormément le lieu qui était très sombre avant, décrit la responsable. On voulait un pub à l’anglaise, un peu plus classe, cosy, assez féminin : on sent que c’est moi qui ai fait les choix de déco ! »
• On trouve ainsi une dominante des tonalités de beige, bleu vert, du papier peint William Morris très fleuri, comme sur la devanture. Un emblématique fauteuil Chesterfield a trouvé sa place à l’intérieur. À l’extérieur, des paniers de fleurs ont été installés pour montrer, comme en Angleterre, que l’enseigne est bien ouverte. 

À propos

• Le pub, qui a travaillé avec la brasserie Skumenn à Cesson-Sévigné, dispose de « 9 becs » de bières à la pression.
• Côté nourriture, en plus d’accompagnements typiques pour l’apéro, 2 ou 3 plats par semaine sont proposés le midi.
• L’établissement vise à devenir un « pub de quartier » en attirant ceux qui sortent du boulot, les familles, les jeunes… Sans oublier la clientèle du TNB situé juste en face.

Billie, la fille de Mathieu Chédid, va se produire sur la scène de l'Ubu ce soir. Avant, elle doit jouer quelques morceaux devant une école rennaise cet après-midi.

Bio express

• Billie Chédid est la fille du chanteur M et de l'artiste Céline Bary. Elle fêtera ses 23 ans demain.
• Elle a commencé sa carrière musicale en participant à la bande originale du film Telle mère, telle fille, composée par son père, en 2017.
• Elle s'est déjà produite en solo sur scène, notamment au MaMa Festival en octobre 2024 à La Cigale à Paris qui sert à dénicher les talents de demain. Elle a également déjà partagé la scène avec son père lors de certains concerts et participé à certains de ses clips.
• Début 2025, elle a sorti son premier mini album intitulé J'avance.

Ce qu'il faut savoir 

• L'artiste qui mêle pop à la française et rock anglais est invitée par Les Trans à jouer ce soir sur la scène de l'Ubu (1 rue Saint-Hélier). L'occasion de découvrir ses textes et sa voix claire.
• En ouverture, la chanteuse, autrice-compositrice et productrice française Crenoka dévoilera sa pop électronique chantée en anglais.
• Le concert est prévu de 20h à minuit. Les tarifs vont de 5 € à 19 € (accédez à la billetterie ici).

Bonus

• Avant sa prestation à l'Ubu, Billie doit se produire gratuitement devant l'école Andrée Chédid située 9 rue de Picardie dans le quartier Villejean à Rennes.
• Le mini-concert est programmé à 17h30.
• Le lieu est symbolique : l'école est nommée en hommage à l'arrière-grand-mère de Billie qui était une femme de lettres et une poétesse française d'origine libano-égyptienne.
• Andrée Chédid est la mère du chanteur et écrivain Louis Chédid.

L'application Jam, née à Rennes et lancée en mars 2025, vise à favoriser une économie circulaire et solidaire. D'un côté, vos objets sont utiles. De l'autre, ils vous rapportent de l'argent.

On rembobine

• L'idée du trio d'entrepreneurs derrière Jam émane d'un « constat simple » selon Théodore Guyot, cofondateur de la start-up avec Gaston Guyot et Xavier Cassel.
• « Dans nos maisons ou appartements, nous avons une centaine d'objets que l'on n'utilise pas tous les jours. Certains ont un usage hebdomadaire, saisonnier voire unique comme les livres et jeux vidéo », explique-t-il.
• Lui a pris conscience de cela avec une... valise : « Peu avant de partir en voyage, elle s'est cassée. J'ai été obligé de faire un achat de dernière minute alors que j'aurais pu en emprunter une à un voisin », se remémore-t-il.  
• De cette mésaventure, naît l'idée de concevoir une plateforme de location d'objets entre personnes situées à proximité. 

Les bases 

• « Jam redéfinit notre rapport aux objets : ce qui compte n’est pas la possession, mais l’expérience qu’ils nous permettent de vivre », appuie Théodore Guyot.
• En quelques clics, la plateforme permet de trouver, réserver et payer un objet. Tout se fait en ligne de « manière sécurisée ».
• « Pour faciliter les recherches, la distance du lieu de retrait de l'objet par rapport à son domicile, ainsi que le créneau horaire où il est possible de le récupérer, sont indiqués. Ainsi, il n'y a pas besoin de 36 échanges avant de conclure la transaction », indique-t-il. Avec ce système, selon lui, il est parfois possible de récupérer un objet en « moins de 30 minutes ».
• Pour les loueurs, le système se veut aussi aisé à utiliser : « Il suffit de prendre une photo et une intelligence artificielle s'occupe du reste pour rédiger le titre, définir le prix et décrire l'état de l'objet », souligne Théodore Guyot.

Et après ?

• L'utilisation de l'application est gratuite. Sur la somme reversée aux loueurs, une commission de 15 % est prélevée par la start-up.
• Depuis son lancement, plus de 1 000 téléchargements ont eu lieu. L'application compte plus de 200 utilisateurs actifs et environ 500 objets sont déjà proposés.
• « À Rennes, la ville est déjà bien quadrillée. Le but est d'abord de se développer dans la métropole rennaise puis à l'échelle nationale », ambitionne Théodore Guyot.
• La start-up s'est fixée comme objectif d'avoir 10 000 utilisateurs d'ici la fin de l'année.